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Le Stock Picking pour bien acheter ses actions en Bourse

Le Stock Picking pour bien acheter ses actions en Bourse




Qu’est-ce que le stock-picking ? Notre focus sur les principales stratégies de stock-picking, les atouts de cette pratique en comparaison avec la gestion indicielle, les grands investisseurs stock-pickers à suivre et tous nos conseils en vidéo pour se constituer son portefeuille en Bourse.

Stock picking : comment choisir ses actions en Bourse ?

Stock picking : le choix des titres à incorporer à son portefeuille en Bourse

Le stock picking consiste à sélectionner un nombre restreint d’actions au sein d’un univers prédéfini.

Cet univers peut être l’ensemble de la cote boursière mondiale, un pays, un secteur, un critère de capitalisation, un avantage concurrentiel, etc. Il ne s’agit ici que de quelques exemples parmi les nombreuses possibilités existantes.

Le stockpicker va ensuite choisir les sociétés qu’il considérera comme ayant le meilleur potentiel parmi son univers de sélections.

Un investisseur s’intéressant par exemple au secteur automobile va d’abord définir son horizon de recherches (Monde, France, Mid caps…) et sélectionnera ensuite les sociétés répondant à ses critères (Croissance des bénéfices, dividendes, valorisation …).

Les principales stratégies de stock picking



Il existe 5 principales stratégies de stocke-picking.

Le stock picking sectoriel : choisir une action selon le secteur d’activité d’une société

La stratégie sectorielle consiste à sélectionner des sociétés selon un secteur défini. De bons fondamentaux macro-économiques peuvent conduire l’investisseur à s’intéresser à un secteur d’activité particulier, il déterminera ensuite sa stratégie d’investissement pour conserver les sociétés à plus forts potentiels.

Il existe aussi des ETF ou trackers sectoriels chez les émetteurs de produits Lyxor ou iShares par exemple, les avantages de performances attendus du stockpicking par rapport aux trackers sectoriels viendront de la sélectivité des meilleurs profils de sociétés répondants aux critères en amont définis par l’investisseur.

Le stock picking défensif ou offensif : sélection de sociétés aux actions plus ou moins volatiles

La stratégie défensive ou offensive consiste à sélectionner des sociétés à fortes ou faibles volatilités en fonction d’objectifs de performances ou de sécurité.

Dans le cadre d’une stratégie offensive, l’investisseur peut opter pour l’identification de momentum qui consiste à détecter la formation d’une tendance afin de la suivre.

Concernant le stockpicking défensif, il s’orientera vers des sociétés à forts dividendes dans des secteurs peu cycliques et ayant des niveaux d’endettements faibles. Ces profils de sociétés sont généralement moins volatiles sur les marchés actions.

Le stock picking growth :  choix porté sur la plus-value et la croissance d’une société

La stratégie Growth consiste à sélectionner des sociétés en croissance. L’investisseur pend position sur le potentiel futur, il vise la plus-value. Le stockpicking s’orientera sur l’accroissement des bénéfices futurs de la société, il s’agit souvent de sociétés, récentes, à forts potentiels de croissance qui réinvestissent leurs profits. Si l’investisseur a sélectionné les bonnes sociétés, il réalisera des gains en capital du fait d’une hausse des revenus et de tailles de ses sociétés en portefeuille.

Le stock picking value : priorité à la valorisation d’une société

La stratégie Value consiste à sélectionner des sociétés selon leur valorisation. La stratégie de stockpicking value détermine un écart entre valeur intrinsèque et valeur en bourse, à l’aide du bilan voire d’une estimation sur place, l’investisseur va totaliser les actifs auxquels il va retirer les passifs, cette valorisation obtenue sera ensuite comparée à la capitalisation boursière.

Ces approches de stockpicking peuvent être combinées, comme par exemple growth sectoriel ou value défensive.

Stockpicking ou ETF et trackers pour les investisseurs novices ?



L’investisseur n’ayant pas les connaissances en gestion de portefeuille peut aussi opter pour les trackers aussi appelés ETF, l’émetteur Lyxor, leader en France, en propose plus de 300 par catégories de marchés, zones géographiques, secteurs.

Le célèbre investisseur Warren Buffett recommande l’investissement sur ETF S&P 500 pour les personnes ayant peu de connaissances en gestion de portefeuille.

Depuis juin 2010, le Cac 40 a évolué de 49,62 % tandis que le S&P 500 a évolué de 158,09 %.

Sur le long terme cette gestion passive d’investissement sur tracker S&P 500 a été payante à condition que vos achats soient lissés dans le temps afin notamment de limiter les risques de mauvais timing d’investissement. Néanmoins, lors des phases baissières des marchés boursiers, les trackers reproduiront cette baisse, c’est alors que le stockpicking prend son avantage.

Le stock picking pour surpasser les marchés ?

En cas de succès des stratégies de stockpicking growth/offensives, les performances seront supérieures aux indices boursiers dans les phases de hausses. Concernant les stratégies value/défensives elles limiteront les pertes lors des phases de baisses des indices.

L’approche de stockpicking sectorielle aura pour objectif de surperformer la performance moyenne du secteur.

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À titre de comparaison au stockpicking, un parallèle peut être fait avec un spécialiste en immobilier à la recherche des meilleurs biens au sein d’un quartier défini, lorsque le marché de l’immobilier est porteur l’ensemble des biens trouvent acheteurs mais dans le cas inverse seuls les meilleurs biens se vendront.

Les grands investisseurs en stock picking



Warren Buffett : l’homme le plus riche du monde après Bill Gates

Il combine valorisation avec potentiel de croissance et avantage concurrentiel, il a su générer un rendement supérieur à 20 % annuels sur 45 ans, son portefeuille boursier est relativement concentré en nombre de sociétés. Cette performance le place parmi les hommes les plus riches du monde.

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Walter Schloss : spécialiste de l’investissement de valeur appris de Benjamin Graham

Spécialisé dans la gestion value, Walter Schloss a bénéficié de rendements de l’ordre de 21,3 % annuels entre 1956 et 1984, sa stratégie était diversifiée car pouvait atteindre plus de 100 sociétés en portefeuille.

Peter Lynch : le gestionnaire légendaire du fonds Fidelity Magellan

Peter Lynch a adopté une stratégie growth orientée principalement sur la croissance des bénéfices via des ratios tels que le price earning growth. Il appréciait aussi des sociétés à avantages concurrentiels. Sa performance a été en moyenne de 29 % annuels entre 1977 et 1990.

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