ProRealTime Web - Des graphiques professionnels 100% gratuit
8 poids lourds de la finance investis en crypto monnaie

8 poids lourds de la finance investis en crypto monnaie




L’année 2020 aura marqué le changement profond des perspectives de nombreux gérants de fonds. Au printemps, puis à l’automne en particulier, de nombreux investisseurs institutionnels se sont manifestés sur les crypto monnaies. Une principale motivation pour ces gérants est le caractère refuge des monnaies virtuelles, et notamment le Bitcoin. Les comparaisons avec l’or par les investisseurs institutionnels sont nombreuses. À cela, s’ajoutent plusieurs éléments déclencheurs : l’annonce de PayPal dans un communiqué indiquant son intention de permettre aux clients « d’acheter, de vendre et de conserver des bitcoins et d’autres actifs numériques, en utilisant les comptes de portefeuilles en ligne de la société », l’ouverture de la célèbre banque  JP Morgan aux crypto devises avec notamment parmi ses clients deux grandes bourses des cryptos et bitcoin (Coinbase et Gemini), le lancement (prochain ?) par Facebook de sa propre monnaie virtuelle (le Diem), etc.

Découvrez dans cet article 8 gérants de Hedge Funds et de fonds traditionnels qui investissent dans les monnaies virtuelles.

Stanley Druckenmiller : le bitcoin comme valeur refuge

bitcoin-valeur-refuge-gerants-hedge-funds
Stanley Drukenmiller est l’ancien Président et fondateur de Duquesne Capital qui a géré jusqu’à 12Mds$ d’actifs. Début novembre 2020, dans une interview pour CNBC, Stanley Drukenmiller a révélé sa position favorable aux crypto monnaies, dont principalement le Bitcoin.

Il expose son intérêt pour la cryptomonnaie en raison de son caractère de valeur refuge. Pour lui, les 13 ans d’existence du Bitcoin et sa démocratisation progressive sont des signaux intéressants. Bien qu’il insiste sur le fait qu’il détient bien plus d’or que de Bitcoins, son intérêt pour la crypto monnaie n’est pas passé inaperçu.

Paul Tudor Jones : le Bitcoin comme protection contre l’inflation

Advertisementetoro

Paul Tudor Jones est le célèbre milliardaire gérant de Tudor Investment Corp. Il a commencé à recommander le Bitcoin dès le printemps et s’est affirmé publiquement à l’automne. Dans l’émission Squawk sur CNBC, Paul Tudor Jones a révélé avoir 1 % à 2 % de ses actifs en cryptos.

Pour lui, le Bitcoin fait office de protection contre l’inflation au même titre que l’or. Son positionnement sur crypto monnaies est justifié par les inquiétudes sur l’inflation en raison des politiques monétaires.

Rick Rieder : la crypto monnaie comme tendance de fonds

Rick Rieder est le directeur des investissements (CIO) chez BlackRock, le plus grand gestionnaire au monde. D’après Forbes, Rick Rieder est à la tête d’une gestion de 1 200Mds$. Comme Tudor Jones, il compare le Bitcoin à l’or et souligne aussi l’intérêt qu’il suscite auprès des jeunes générations. Il insiste en particulier sur le caractère durable de la crypto devise :

« Je pense que la cryptomonnaie est là pour rester. Je pense que c’est durable et nous l’avons vu avec les Banques centrales s’ouvrant aux monnaies digitales ».

Bill Miller : le Bitcoin, objet d’une forte demande et sujet à une offre limitée

728x90
Bill Miller est un gestionnaire de fonds assez célèbre. Il est notamment l’ancien CIO de Legg Mason Capital Management. Dans une interview pour Business Insider, Miller a révélé son intérêt pour les crypto monnaies, dont principalement le Bitcoin.

Plusieurs raisons le poussent à défendre la crypto monnaie. D’abord le fait que la demande progresse plus vite que l’offre, offre qui est structurellement limitée. À cela, il ajoute également les inquiétudes envers l’inflation en raison des politiques monétaires. Bill Miller fait ainsi le parallèle entre le Bitcoin et l’or ou certaines matières premières, considérées comme valeurs refuge :

« Je pense que toutes les grandes banques, toutes les banques d’investissement, toutes les grandes entreprises à valeur nette élevée, vont finir par s’exposer au bitcoin ou à ce qui s’y apparente, c’est-à-dire à l’or ou autre matière première. »

Eric Peters et Alan Howard : une augmentation des positions sur l’Ether et le Bitcoin

Eric Peters est le CIO de One River Asset Management. Fin 2020, il a annoncé avoir acheté pour près de 600 millions de dollars de Bitcoin et d’Ether. Le fonds prévoit d’augmenter ses positions à 1Mds$ en2021.

De son côté, Alan Howard est un milliardaire anglais, co-fondateur du hedge fund Brevan Howard Asset Management. Alan Howard a déjà investi sur le Bitcoin. Récemment, il a montré son intérêt indirect pour la monnaie virtuelle avec l’acquisition par Brevan Howard de 25 % de One River Asset Management en octobre.

JP Morgan : des gérants pro cryptos ?




En 2017 et 2018, le Président de JP Morgan, Jamie Dimon, se montrait parmi les plus critiques sur les crypto devises. Il a désormais revu sa position, et JP Morgan s’est même imposé comme un défenseur de la hausse des crypto monnaies.

Il faut dire que JP Morgan a lancé sa propre crypto monnaie, JPM Coin, indexé sur le dollar, afin de permettre les transactions entre institutionnels.

En outre, dans une note relayée par Bloomberg, les analystes de JP Morgan ont affirmé que « si les fonds de pension et d’assurance aux États-Unis, au Royaume-Uni, en zone euro et au Japon allouent 1 % de leurs actifs en Bitcoin, cela engendrerait une demande additionnelle de 600 milliards », soit 3 fois la capitalisation du Bitcoin à l’automne 2020.

Consulter également notre article 7 monnaies virtuelles à suivre en 2021

BlackRock ne veut pas se laisser dépasser sur les monnaie virtuelles

BlackRock est le géant mondial de la gestion d’actifs, approchant des 7 000 milliards de dollars sous gestion. Deux éléments récents ont marqué l’attention du monde des cryptos : la reconnaissance par Larry Fink, PDG de BlackRock, du poids croissant des crypto monnaies d’une part, et la prise en considération de la Blockchain dans les stratégies de la société d’autre part.

En effet, le leader mondial de la gestion a lancé une offre d’emploi visant à recruter un profil ayant au moins un an d’expérience afin « d’articuler les fondements technologiques de la Blockchain […] ». Le fait que la valorisation totale des cryptos approche les 1 000 milliards de dollars en ce début 2021 oblige les gestionnaires à prendre en compte ce qui pourrait « possiblement évoluer en marché global » d’après les mots de Larry Fink.

Goldman Sachs dans la course aux cryptos devises




Goldman Sachs semble suivre le même chemin que JP Morgan. À l’été 2020, Mathew McDermott a été nommé à la direction des actifs numériques de la banque. Celui-ci a déclaré dans une interview la possibilité de lancement d’une crypto monnaie Goldman Sachs :

« Nous étudions la viabilité commerciale de la création de notre propre token numérique de monnaie fiduciaire, mais nous n’en sommes qu’au début, car nous continuons à travailler sur les cas d’utilisation potentiels. »

McDermott a également montré sa conviction du développement d’une industrie cryptos. Il a ainsi parlé d’un possible développement « d’un système financier où tous les actifs et passifs seraient regroupés sur la Blockchain » d’ici 5 à 10 ans. Golman Sachs entre ainsi dans une course aux cryptomonnaies. Course aux cryptomonnaies qui devient hautement financière, du fait de la position de nombreux concurrents.

L’intérêt de plus en plus marqué du secteur financier pour les cryptos actifs

La crise 2020 a montré la résistance du Bitcoin face aux incertitudes, ce qui a motivé l’intérêt de nombreux gérants de Hedge Funds. À l’automne 2020, s’est manifesté l’intérêt croissant des gros investisseurs envers le Bitcoin. Bien que certains restent encore sceptiques, comme Georges Soros ou Ray Dalio, les monnaies virtuelles sont de plus en plus perçues par ces gérants comme une valeur refuge et technologique. Les plus grandes banques et société de gestion portent ainsi un intérêt croissant aux actifs numériques qui, ne serait-ce que par leur capitalisation, développent des intérêts financiers et technologiques évidents.

Source des images : Freepik

Toutes nos informations sont, par nature, génériques. Elles ne tiennent pas compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions et ne peuvent être assimilées à une prestation de conseil en investissement financier, ni à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments financiers. Le lecteur est seul responsable de l’utilisation de l’information fournie, sans qu’aucun recours contre la société éditrice de Cafedelabourse.com ne soit possible. La responsabilité de la société éditrice de Cafedelabourse.com ne pourra en aucun cas être engagée en cas d’erreur, d’omission ou d’investissement inopportun.