Jonathan Herscovici (@Jhersco) et Pierre-Henri Trancart (@PHT75) sont les fondateurs d’Anatec, une startup innovante proposant un service en ligne d’aide à la gestion de portefeuille. Ils ont sélectionné pour vous les 13 startups les plus prometteuses du secteur de l’aide à l’investissement.
Personal Capital
« Enfin toute votre vie financière en un seul endroit. »
- Site : Personalcapital.com
- Date de création : 2009
- CEO : Bill Harris
- Fonds levés : 27,3M$ (2,3M$ en juillet 2009 + 10M$ en mai 2010 + 15M$ en août 2011)
Comptes courants, compte chèques, comptes titres, compte épargne retraite, crédits divers, le tout dans plusieurs banques. L’homo economicus moderne a une vie financière bien complexe. Personal Capital (PC) propose un logiciel en ligne permettant de tout rassembler au même endroit, et en profite pour offrir des services annexes de gestion de fortune.
PC frappe fort avec sa solution de gestion de fortune dématérialisée. Dès la page d’accueil, très classe, on a l’impression de voir l’entrée d’une banque privée.
Créée par un des fondateurs de Paypal, on comprend vite les grandes ambitions de PC. Elle attaque de front le marché du conseil personnalisé haut de gamme. Les stratégies d’investissement sont décidées par un comité dédié qui se charge d’ajuster les portefeuilles actions/ETF selon les profils de risque de leurs clients.
L’interface utilisateur est sobre et intuitive. On a affaire ici à des vieux de la vieille du web, des maîtres Jedi de la disruption. Je pense que PC saura séduire ceux encore un peu réticents à s’aventurer sur des services ultra hi-tech comme Wealthfront ou Betterment.
– P.-H. T.
Motif Investing
« Investir facilement dans de vraies idées. »
- Site : Motifinvesting.com
- Date de création : 2010
- CEO : Hardeep Walia
- Fonds levés : 51M$ (26M$ en juillet 2011 + 25M$ en avril 2013)
Motif Investing est une plateforme en ligne de recommandation d’investissement thématique, de gestion automatisée de portefeuille et de courtage en ligne.
Les Américains aiment faire les choses en grand, et Motif Investing en est le parfait exemple. La startup a levé 26M$ en juillet 2011 juste pour mettre au point la version 1 de leur site, lancée en juin 2012.
Fondée par des anciens de chez Microsoft, Motif Investing (« Motif », pour les intimes) est une solution totalement disruptive. Implantée en pleine Silicon valley, la société insuffle une nouvelle dynamique au secteur des solutions d’investissement online.
Constatant que les investisseurs particuliers n’ont en général aucune idée d’investissement, les créateurs de Motif Investing ont voulu leur permettre d’investir selon des « motifs ». Ces motifs sont en fait des stratégies d’investissement clé-en-main, qui permettent d’investir sur des scenarios ou selon des thèmes. Quelques exemples de motifs : reprise du marché de l’immobilier, actions à haut rendement ou encore biotechs innovantes.
Le modèle économique est simple. Le client paie 10$ un motif. Ensuite, il paie les frais de transaction occasionnés par les ordres automatiques nécessaires au rééquilibrage du motif. Motif Investing est donc à la fois courtier et conseiller en investissement. Il y a-t-il conflit d’intéret ? Je vous laisse juge.
Motif Investing a une petite touche collaborative : les clients peuvent proposer leurs propres motifs. Si le motif s’avère gagnant, son auteur est rémunéré. On rejoint ici un peu le modèle économique de Covestor.
Une anecdote intéressante pour finir. Lors du dernier tour de table de la startup à 25M$ (excusez du peu), les actionnaires principaux sont des membres du conseil d’administration de Goldman Sachs. A bon entendeur!
– Jonathan Herscovici
LearnVest
« Votre coach financier personnel. »
- Site : Learnvest.com
- Date Création : 2007
- CEO : Alexa von Tobel
- Fonds levés : 41,03M$ (1,1M$ en août 2009 + 4,43M$ en avril 2010 + 19M$ en juillet 2011 + 16,5M$ en juillet 2013)
Un peu à la façon d’un programme de régime minceur, LearnVest propose un programme personnalisé de planification financière, en sept étapes. Je suis fan de LearnVest, et pas seulement parce que c’est la seule startup de notre sélection fondée par une femme. Le design du service est bien léché, comme je les aime.
Dès la page d’accueil, on perçoit que l’offre se positionne sur un segment haut de gamme. Au service classique de gestion de portefeuille s’ajoute un service dédié de conseil financier personnalisé, avec pour particularité ici d’être un humain, un vrai.
Ce coach financier personnel a pour mission de vous aider à élaborer une stratégie d’épargne et d’investissement qui convienne à votre mode de vie. Ici, pas d’algorithme, on reste en contact avec des humains. On garde un pied dans un monde plus traditionnel, ce qui rassurera certainement les plus digitalo-sceptiques.
– P.-H. T.
eToro
« Votre réseau d’investissement social. »
- Site : etoro.com/fr
- Date de création : 2007
- CEO : Jonathan Assia
- Fonds levés : 33,9M$ (1,7M$ en janvier 2007 + 6,5M$ en mars 2009 + 2,4M en juin 2010 + 8,3M$ en janvier 2011 + 15M$ en mars 2012)
Comme Covestor, eToro fait dans le social. On est ici encore sur de l’investissement communautaire, plus précisément du trading social. Chaque trader peut partager son portefeuille et ses stratégies, et devenir un « gourou ». En accumulant un nombre suffisant de copieurs, le gourou peut générer une seconde source de revenus, en plus de ses gains de trading.
Je suis admiratif du déploiement international de cette startup. Leur service est disponible dans 140 pays ! La communauté d’investisseurs n’en est que plus vaste.
Etoro a fait beaucoup récemment pour rendre son service plus accessible. Un design bien pensé simplifie le trading sur devises, activité connue pour sa complexité. Pour élargir la clientèle, il fallait simplifier et faire de la pédagogie, et eToro l’a très bien fait.
– Pierre-Henri Trancart
Wealthfront
« Un portefeuille pleinement diversifié et régulièrement rééquilibré »
- Site : Wealthfront.com
- Date de création : 2008
- Fonds levés : 30.5M$ (3M$ en décembre 2008 + 7.5M$ en décembre 2009 + 20M$ en mars 2013)
Wealthfront est un conseiller financier en ligne. C’est une de mes startups préférées de ce panel. Elle fut la première startup à innover sur le secteur des solutions d’investissement en ligne. D’abord sous le nom de KaChing, qui proposait notamment une application Facebook permettant d’insérer des aspects collaboratifs dans l’investissement, un peu comme ce que propose aujourd’hui Covestor. En 2011, Wealthfront a repositionné son offre pour proposer une offre proche de celle de Betterment, avec un peu plus de fonctionnalités techniques.
La configuration initiale est plus complète grâce à l’univers des ETF choisis qui couvre plus de classe d’actifs, à savoir les actions, les obligations, les matières premières et l’immobilier. Wealthfront utilise de l’algorithmie financière pour déterminer l’allocation d’actifs selon la théorie moderne de portefeuille de Markowitz.
A ses débuts, Wealthfront ciblait les entrepreneurs à succès de la Silicon Valley, notamment ceux s’étant enrichis suite à la vente en Bourse de leurs participations. Aujourd’hui, la startup a élargi sa cible à tous les investisseurs particuliers.
Le modèle économique est assez semblable à celui de Betterment : frais de gestion de 0.50%/an en moyenne. Seule différence notable : la gestion est totalement gratuite pour un investissement inférieur à 10 000$.
– J.H.
Covestor
« Cherchez et trouvez des leaders de l’investissement. Littéralement. »
- Site : Covestor.com
- Date de création : 2005
- CEO : Asheesh Advani
- Fonds levés : 23,9M$ (1M$ en juin 2007 + 6,5M$ en avril 2008 + 3,6M$ en février 2010 + 12,8M$ en juin 2013)
Covestor vous propose de répliquer automatiquement dans votre portefeuille les décisions investissements de plus de 150 gérants talentueux, tant professionnels que particuliers. Trouvez le gérant qui vous plaît, par son approche ou par ses objectifs, et copiez-le. Chacune de ses prises de positions (bien réelles) est répliquée sur votre portefeuille. Le profil des investisseurs “stars” auxquels vous avez accès est très bien fait.
Covestor se positionne comme la plateforme de référence de l’investissement social. Le modèle communautaire arrive enfin dans la sphère de l’investissement. Les communautés en ligne ouvrent des perspectives nouvelles, et Covestor l’a bien compris. Il nous est tous arrivés, au moment du digestif, de demander à un ami financier un tuyau autour d’un verre. Eh bien, Covestor a systématisé cette pratique, et le résultat est très intéressant.
– P.-H. T.
Kapitall
« Drag, drop, trade. »
- Site : Kapitall.com
- Date de création : 2008
- CEO : Serge Kreiker et Gaspard de Dreuzy
- Fonds levés : 14.3M$ (7M$ en décembre 2008 + 7,3M$ en septembre 2010)
Démocratiser le trading, c’est l’ambition de Kapitall. La société a été créée à New York par deux Français, Gaspard de Dreuzy et Serge Kreiker. Amis d’enfance, Gaspard a été entrepreneur dans le jeu vidéo, Serge est un spécialiste des technologies de la finance. Leur idée est née d’une interrogation : « Et si on utilisait l’expérience du jeu vidéo pour casser le moule de l’investissement en ligne classique ? ». Leur but : combiner l’efficacité d’une plateforme financière à la Bloomberg à l’aspect ludique et interactif du jeu vidéo.
À la création de Kapitall en 2008, Gaspard de Dreuzy et Serge Kreiker présentent leur projet devant un parterre de business angels français et américains. Résultats des courses, les deux Frenchies réussissent à lever 7M$. Sans avoir encore rien bâti. « Up front », dans le jargon des business angels. La grande classe. Le site Kapitall est lancé officiellement en janvier 2012.
En combinant le gaming et l’investissement en ligne, Kapitall offre une approche totalement disruptive du courtage en ligne. D’entrée de jeu, la plateforme est un peu difficile à prendre en main, car elle est vraiment innovante. Mais une fois qu’on a pris ses repères, on mesure à quel point elle est bien pensée.
La plateforme a été entièrement pensée pour la fluidité de l’expérience utilisateur, en permettant par exemple le glisser-déposer. La plateforme évite soigneusement de proposer des services additionnels susceptibles de polluer l’expérience utilisateur. Kapitall n’a qu’un seul objectif : faire du trading sur une plateforme ludique et intuitive. Comme le disent eux-mêmes les fondateurs : « Nous sommes un peu le Mac de l’investissement boursier ».
La plateforme compte aujourd’hui environ 80 000 utilisateurs. On espère voir très vite ce genre d’initiative débarquer en France.
– J.H.
Simple
« Remplacez votre banque. »
- Site : Simple.com
- Date de création : 2009
- CEO : Josh Reich
- Fonds levés : 13,1M$ (190k$ en novembre 2009 + 2,9M$ en septembre 2010 + 10M$ en août 2011)
Les solutions de banque en ligne proposées par les banques traditionnelles sont souvent austères et peu ergonomiques. Simple propose une interface ergonomique et intuitive pour gérer ses finances. En gros, Simple fournit tous les services d’une banque, sans toutefois en être une.
« Simple, remplacez votre banque ». Avec un slogan pareil, je ne peux être que séduit. Simple a une approche originale en proposant une solution de gestion de finances personnelles couplée à un moyen de paiement : Visa Simple. On franchit ici un nouveau pas dans la dématérialisation de services.
L’interface de gestion de compte est sublime. L’utilisation du glisser-déposer est intéressante. Je vous conseille vivement d’aller leur plateforme en action dans leur video de présentation.
Avec quelques fonctionnalités sociales, Simple est un peu l’enfant caché de Foursquare et d’un service bancaire. Je suis plutôt enthousiaste sur ce service, bien qu’il soit compliqué de déterminer leur modèle économique.
– P.-H. T.
Betterment
« Investissez pour atteindre vos objectifs. »
- Site : Betterment.com
- Date de création : 2008
- CEO : Jonathan Stein
- Fonds levés : 13M$ (3M$ en décembre 2010 + 10M$ en mars 2012)
Il est compliqué et risqué de sélectionner soi-même ses investissements. Betterment tire son nom de la contraction de Better Investment. Le service propose une plateforme de gestion automatisée de portefeuille s’occupe d’allouer le capital et de rééquilibrer régulièrement le portefeuille du client, selon sa situation personnelle, sa tolérance au risque et ses objectifs financiers.
Elue meilleur startup de la ville de New York en 2010, elle offre un design épuré avec une expérience utilisateur ultra bien pensée. Ce qui lui vaut d’être souvent citée comme une référence dans ce domaine.
Ce que j’apprécie particulièrement chez Betterment, c’est la possibilité de choisir l’allocation d’actifs du portefeuille grâce à un curseur de risque personnalisé – voyez leur logo. Ce curseur permet d’ajuster au plus près le couple rendement/risque souhaité.
A 7,8% par an, le rendement moyen, fonction de la configuration choisie, est raisonnable. Betterment investit exclusivement sur une dizaine d’ETFs liquides, ce qui permet de retirer son argent à tout moment. Avec des frais de gestion de 0,5% en moyenne, c’est peu coûteux. Et pour tout investissement de plus de 100 000$, le client bénéficie directement de l’expertise du CEO, Jon Stein.
Betterment s’adresse à tous ceux qui avouent ne pas comprendre pas grand chose à l’investissement. Betterment a été une des premières startups américaines à réconcilier les particuliers avec la gestion de leur épargne en utilisant une solution 100% en ligne.
– J.H.
Jemstep
« La nouvelle façon d’assurer sa retraite en toute simplicité. »
- Site : Jemstep.com
- Date de création : 2008
- CEO : Michael Blumenthal
- Fonds levés : 10,5M$ (4,5M$ en janvier 2008 + 6M$ en février 2012)
Investir son argent en vue de retraite, c’est compliqué. La plupart des gens ne savent pas par où commencer. Ils ont peur de prendre de mauvaises décisions qui finiront par leur faire perdre de l’argent. Traditionnellement, seuls les plus fortunés peuvent s’offrir les services d’un conseiller en investissement financier.
Face à ce constat, Jemstep propose du conseil en investissement financier transparent, complet, et de qualité. Sur la base de ses informations personnelles, Jemstep établit un portefeuille idéal et un plan d’action pour le construire. Par la suite, Jemstep émet des recommandations régulières pour que le portefeuille du client reste en ligne avec ses objectifs. Jempstep ne reçoit aucune rémunération liée à ses conseils d’investissement.
Jemstep est un outil de portfolio management assez bien pensé. J’apprécie la possibilité de la consultation rapide de son épargne, accessible en lecture seule. Il faut communiquer ses codes d’accès personnels de compte, mais c’est assez pratique.
Ensuite, c’est du très classique. On est sur un outil basé sur les fonds relativement diversifiés. Cela dit, était-il vraiment nécessaire de proposer cinq profils de risque ? Pas sûr.
Comme souvent également il est compliqué d’avoir accès à la stratégie de gestion de façon précise. Le design est assez old school, même si c’est correct dans l’ensemble. J’aime beaucoup leur page Facebook, sur laquelle ils communiquent beaucoup.
– P.-H. T.
StockTwits
« Le Twitter de la finance. »
- Site : Stocktwits.com
- Date de création : 2008
- CEO : Howard Lindzon
- Fonds levés : 8,6M$ (800k$ en décembre 2008 + 800k$ en mai 2009 + 3M$ en décembre 2009 + 4M$ en octobre 2010)
StockTwits aggrège et organise l’information financière de ses membres, qui s’expriment, comme sur Twitter, en seulement 140 caractères. Pour l’anecdote, StockTwits avait inventé le tag $ISIN avant que l’idée ne soit reprise par Twitter.
En grand fan de Twitter depuis ses débuts, j’adore Stocktwits. L’idée est géniale, innovante et ambitieuse. Twitter n’a pas fini de nous surprendre. L’idée d’agréger une couche sociale en temps réel dans ses stratégies de stock picking est une merveille.
Cela dit, StockTwits n’est pas à mettre entre toutes les mains. Il faut avoir suffisamment d’expérience pour trier les informations et pour les interpréter correctement. Malheureusement, il est encore impossible d’utiliser ce service sur le marché français, en raison du trop faible volume d’échanges. Mais je suis convaincu que même en Europe ce type d’outil a un grand avenir.
Un petit bémol tout de même : leur modèle économique, assez obscur.
– P.-H. T.
Nutmeg
« Asseyez-vous et détendez-vous. Nous construisons et gérons votre portefeuille. »
- Site : Nutmeg.com
- Date de création : 2010
- CEO : Nick Hungerford
- Fonds levés : 5.3M$ en juin 2012
Nutmeg est un service en ligne de gestion discrétionnaire de fonds.
Nutmeg s’est donné pour mission de rendre la gestion sous mandat plus transparente et plus accessible au commun des mortels. Sur la base des informations personnelles du client (âge, patrimoine, revenus, etc.), Nutmeg estime l’horizon de temps et le niveau de risque optimal.
A l’aide de ces informations, Nutmeg constitue pour son client un portefeuille et le gère pour lui, en toute transparence, et en accord avec ses objectifs. Nutmeg ne sélectionne pas de titres individuels mais investit au travers de fonds côtés (ETF).
Le client peut déposer ou retirer son argent à tout moment. 1000 livres sterling suffisent pour ouvrir un compte. Le client peut changer à tout moment son profil de risque et peut voir exactement comment est investi son argent, via une interface web simple et claire. Les frais de gestion sont de 0,3% à 1% selon le montant investi.
La Londonienne Nutmeg est la seule startup de notre sélection basée hors Etats-Unis. Son offre est un compromis entre Betterment et Wealthfront. On sent d’ailleurs que les fondateurs s’en sont fortement inspiré.
Le service insiste particulièrement sur les attentes de placement de ses clients. La plateforme propose différents objectifs : retraite, vacances, éducation des enfants, achat d’un bien immobilier, etc. Le support d’investissement est l’ISA, l’équivalent britannique de notre PEA. Un tableau de bord permet également de se projeter en fonction de sa durée d’investissement (entre 3 et 50 ans).
Le modèle économique est simple : plus vous investissez, moins vous payez 1% par an pour 1000€ et 0,3% par an pour 500k€. Cette startup a été primée plusieurs fois aux Finovate et représente selon moi l’une des pépites de cette sélection.
– J.H.
FutureAdvisor
« Le conseil d’investissement de qualité accessible à tous. »
- Site : Futureadvisor.com
- CEO : Jared McFarland
- Date de création : 2010
- Fonds levés : 5M$ en août 2012, auprès de Sequoia Capital
FutureAdvisor est une application web qui fournit automatiquement des recommandations personnalisées d’investissement, à moindre frais.
FutureAdvisor s’inscrit dans le mouvement initié depuis 2008 sur des solutions innovantes de recommandation d’investissement automatisée. Cette belle startup est passé par YCombinator, le célèbre accélérateur américain.
Le client établit son profil d’investissement en renseignant sa situation personnelle et sa tolérance au risque, puis FutureAdvisor se charge de le conseiller pour créer un plan épargne. L’univers d’investissement intègre à la fois des titre vifs, certain ETFs (actions et obligations) et des OPCVM. Comme chez Wealthfront, la gestion repose sur les principes de la théorie moderne de portefeuille.
La solution de FutureAdvisor a deux gros avantages. Le premier est la possibilité de recevoir gratuitement les conseils ou le rééquilibrage de son portefeuille, à intervalle régulier. Le second gros avantage est la possibilité de connecter son compte titres existant à FutureAdvisor, ce qui facilite considérablement la passation d’ordres de bourse.
Le modèle économique repose sur une commission prélevée directement sur les frais de transaction de votre broker.
A noter que l’utilisateur qui souhaite bénéficier de la passation d’ordres de bourse totalement automatisée doit souscrire un abonnement.
FutureAdvisor compte parmi ses actionnaires Sequoia Capital, un des plus grands fonds d’investissement du monde.
– J.H.
(Article mis à jour le 15/08/2013)
A propos d’Anatec
Créée en 2010 par Jonathan Herscovici et Pierre-Henri Trancart, Anatec commercialise une solution technologique de gestion quantitative de portefeuille.
La société propose sa solution aux intermédiaires financiers afin qu’ils puissent offrir à leurs clients particuliers et institutionnels un outil simple et personnalisable pour piloter leurs investissements financiers.
Site internet : Anatecbourse.com.
Toutes nos informations sont, par nature, génériques. Elles ne tiennent pas compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions et ne peuvent être assimilées à une prestation de conseil en investissement financier, ni à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments financiers. Le lecteur est seul responsable de l’utilisation de l’information fournie, sans qu’aucun recours contre la société éditrice de Cafedelabourse.com ne soit possible. La responsabilité de la société éditrice de Cafedelabourse.com ne pourra en aucun cas être engagée en cas d’erreur, d’omission ou d’investissement inopportun.