Apple est devenue tellement énorme qu’elle obsfusque (implicitement via le niveau de bénéfice des entreprises américaines) la réalité de l’état de santé de l’économie US.
C’est ce que montre ces deux graphes (source : JP Morgan) :
Bénéfices du secteur technologique, avec et sans Apple :
« Apple a effacé à elle seule une chute des bénéfices des entreprises de l’indice S&P 500, pour la période d’octobre-décembre 2011, transformant une baisse de 4,2% en une hausse de 4,4%. »
A l’instar du champ du « reality distorsion field » que Steve Jobs exerçait sur son auditoire, Apple exerce désormais son propre champ de distorsion sur la réalité de la Bourse américaine.
Apple, cette immense paire de lunettes qui nous fait voir l’économie en rose.
Laurent Curau