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Dette européenne : les banques françaises très exposées

Dette européenne : les banques françaises très exposées




Voici trois graphiques représentatifs de la répartition des risques des débiteurs, notamment PIIGS, des banques suisses, allemandes et françaises.

Il est ainsi facile de constater qui prend le plus de risques sur le total de ses achats de dettes.

La France doit vraiment espérer que les PIIGS ne sautent pas, spécialement l’Espagne et l’Italie, qui représentent 30% du total pour les banques françaises, 19% pour les banques allemandes et 6% pour les banques suisses.

 

 

Dette européenne : les banques françaises très exposées

 

 

 

Dette européenne : les banques françaises très exposées

 

 

 

Dette européenne : les banques françaises très exposées

 

Voici également un tableau que j’ai construit depuis quelques sources :

 

 

Dette européenne : les banques françaises très exposées

 

Je ne sais si c’est chiffres sont idoines, mais probablement pas très éloignés de la vérité, car il était, depuis longtemps, de notoriété publique que la France possédait une grande exposition aux dettes grecques, notamment au travers des assurances sur la vie.

UBS avance d’autres chiffres, mais identiques pour BNP par exemple :

 

 

Dette européenne : les banques françaises très exposées

 

Pour ceux qui croyaient que la BCE n’avait pas le droit d’acheter des emprunts d’Etats européens, et comme déjà plusieurs fois mentionné sur ce blog,  les règles ont été changées. Ce n’est pas ce qui avait été voté par les peuples européens.

J’ajoute que d’après cet article (PDF) de Marianne, je cite :

“Pour comprendre, il faut revenir à Bruxelles. Les 24 et 25 mars, le Conseil européen boucle le projet de gouvernance économique européenne. Et ce, dans une remarquable discrétion médiatique eu égard à l’énormité de ce qui est en train de se passer. Les mécanismes, outils et procédures, à même de bouleverser le fonctionnement de l’Union, représentent un véritable « bond en avant », selon les termes du président de la Commission européenne, qui jubile : “les Etats-membres ont accepté – j’espère qu’ils ont bien compris ce que cela signifie, mais ils ont accepté – d’accorder de très importants pouvoirs supplémentaires aux institutions européennes en matière de surveillance et de contrôle strict des finances publiques”. José-Manuel Barroso a même évoqué une ‘révolution silencieuse’.”

C’est tout simplement une mise sous tutelle.

Olivier Crottaz
Article original