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Etrange : le rendement des OAT supérieur à celui des obligations du FESF

Etrange : le rendement des OAT supérieur à celui des obligations du FESF




Les investisseurs ont à nouveau la France dans le collimateur. L’écart de rendement entre les obligations du trésor français (les OAT) à 10 ans et leurs équivalents allemands ont grimpé brutalement, passant d’un petit peu moins de 100 points de base (bps) début décembre à 150 bps aujourd’hui. C’est tout de même moins que les 190 bps observés en novembre dernier.

Les investisseurs n’ont que faire de l’agence de notation Fitch, qui a déclaré qu’elle ne comptait pas dégrader la France cette année. Ils sont de plus en plus réticents à prêter aux gouvernements, quels qu’ils soient d’ailleurs, à l’exception notable de l’Allemagne, qu’ils sont prêts à payer pour le privilège de leur prêter.

Bizarre … le rendement des OAT est supérieur à celui des obligations du FESF

Etrange : le rendement des OAT supérieur à celui des obligations du FESF

De toute évidence, la note AAA du Fonds européen de stabolité financière (FESF) dépend de la santé financière de ses garants.

Or, la France et l’Allemagne se sont portés garants à hauteur de 80% du FESF. La France a apporté 158,5 milliards d’euros de garanties, plus des sur-garanties.

Mais si la France fait défaut sur sa dette, le FESF est mort. Et si l’Espagne ou l’Italie fait défaut, il est fort probable que la France subisse le même sort. Même l’Allemagne pourrait suivre.

On le voit, le défaut d’un pays de la zone euro augmente mécaniquement le risque de défaut des autres garants du FESF.

Les obligations du FESF sont donc en réalité des OAT subordonnées. Mais alors ne devraient-elles avoir un rendement supérieur aux OAT ?

C’est à n’y rien comprendre.