La crise économique s’aggrave. La croissance n’est pas aussi bonne que prévue. Les déficits publics se creusent. Les impôts augmentent. En prévision des augmentations d’impôts, les ménages épargnent. La consommation et l’investissement baissent. Les marchés financiers chutent.
Les politiques annoncent un sommet pour résoudre tous les problèmes. Des coups de fils sont passés à Bruxelles pour réserver le traiteur. Les marchés financiers reprennent espoir.
Sommet des dirigeants européens, avec traiteur belge et petits fours. Marathon de discussions. Comme d’habitude, les pays du sud (Italie, Espagne, Grèce, France) veulent garder ouvert le robinet de la dépense publique, tandis que les pays du nord (Allemagne, Finlande, Autriche) prône l’orthodoxie budgétaire.
Annonce solennelle d’une solution. Banque publique d’investissement, fonds de secours, supervision bancaire européenne, régulation, programme rachats d’obligations d’état par la BCE, {insérez ici gadget gouvernemental}.
La solution n’a aucune substance ou ne fonctionne pas. C’est là que l’on se trouve actuellement.
C’est reparti pour un tour. Sauf qu’à chaque tour, la Bourse descend plus bas et remonte moins haut.
Laurent Curau
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