Il faut en effet se poser des questions concernant ce cataclysme Japonais.
Les premiers effets se sont déjà fait sentir avec la baisse des bourses et la monté du Yen due au rapatriment de fonds par les Japonais et à commencer par les assureurs.
Personnellement et à mon humble avis, je crois qu’il ne s’agit que d’une crise “limitée” à quelque mois de ralentissement économique qui seront suivis par des années de croissance accrue grâce à la reconstruction.
Par contre, ceci va encore augmenter la pression sur le pétrole et les autres matières premières ce qui les fera monter davantage et ce qui tendra à faire ralentir la croissance mondiale.
Le G7 s’est déjà mobilisé et concerté pour vendre du Yen et frainer ainsi sa hausse, afin d’éviter de compromettre la compétitivité et les exportations Japonaises.
Le Japon connait depuis des années le fléau de la déflation, qui est encore pire que celui de l’inflation, et ce sera peut-être pour lui l’occasion d’en sortir.
Il ne s’agit aucunement de se réjouir de ce drame énorme, mais on peut essayer d’en entrevoir aussi les bons côtés.
Le monde est maintenant un grand village avec la mondialisation (globalisation en Anglais) et cette crise Japonaise ne va avoir que de faibles répercussions sur l’économie mondiale.
Cela dit, ceci nous rappelle que le Japon est une bombe à retardement, comme toutes les zones sismiques et volcaniques et les bords de mer sujets aux tsounamis. On a tendance à l’oublier, surtout lorsque l’on fait du tourisme. Le danger ne prend jamais de vacances contrairement à nous.