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Sentiment des investisseurs en mars 2014




La majeure partie des investisseurs a maintenu le cap avec une vision moyen terme haussière.

Malgré l’alerte de janvier, la tendance comportementale est restée haussière sur le CAC 40 pour le mois de février avec 15 journées pronostiquées haussières sur 20. La majeure partie des investisseurs a maintenu le cap avec une vision moyen terme haussière même lors des phases de tension (date à date). Le rebond de début de février a été vu par un grand nombre d’opérateurs comme un épisode « technique », mais le franchissement des plus hauts de 2013 a finalement ouvert la voie vers les 4400 points. Il faut cependant rester en alerte sur l’indice parisien où une zone de surchauffe a été détectée sur l’indicateur 2Bremans hebdomadaire CAC 40 dans la semaine du 24 février.

Du côté des indices américains, la tendance comportementale a repris des couleurs avec 17 journées pronostiquées haussières sur 19. Aucune zone de surchauffe n’a été  observée et l’optimisme semble bien ancré, ce qui devrait ramener l’indice américain vers ses plus hauts historiques.

Faits marquants en février 2014

Un ralentissement « temporaire » de la croissance américaine : de nombreuses publications macroéconomiques publiées sur le mois de février laissent apparaître un moindre dynamisme de la demande intérieure, élément pourtant moteur de la croissance outre-Atlantique. L’impact des conditions climatiques ne peut cependant pas être écarté et amène les analystes à relativiser cet excès de faiblesse passager. Malgré un PIB annualisé en évolution de 2,4 % contre un consensus de 2,5 % et un précédent de 3,2 %, les opérateurs restent confiants pour les mois à venir, cet optimisme étant en partie soutenu par les propos rassurants de Janet Yellen quant à l’avenir de la politique monétaire.

Des tensions géopolitiques : la situation dérape entre la Russie et l’Ukraine et le risque d’un affrontement militaire ne peut être écarté. Les réactions sur les marchés sont nombreuses avec en premier lieu un effondrement du rouble sur le marché des changes, obligeant la Banque centrale russe à relever ses taux directeurs. Un mouvement de fly to quality est par ailleurs observé avec des opérateurs qui s’orientent vers les actifs dits refuges à l’image des métaux précieux et du yen.

Les évolutions anticipées

La performance des marchés actions sur le mois de février, globalement haussière, laisse entrevoir cependant de nettes disparités de performances entre les zones géographiques. Le biais acheteur a en effet était impacté par l’hésitation des opérateurs à l’approche de résistances psychologiques importantes sur les principaux indices (Dow Jones, SP 500, Euro Stoxx 50, CAC 40). D’un point de vue macroéconomique, nous retiendrons les tensions sur les taux d’intérêts en Chine qui ont déstabilisé les marchés actions à plusieurs reprises et les tensions politiques avec la Russie qui ne doivent pas être sous-estimées. Enfin, notons que l’agence de notation Moody’s a relevé d’un cran la note long terme de l’Espagne associée à une perspective positive.
Pour le mois à venir, nous conservons notre stratégie d’allocation qui vise à conserver une surpondération sur les actions avec une préférence pour les marchés européens. Malgré le rebond des places émergentes sur le mois, nous considérons ce mouvement uniquement d’ordre technique pour l’instant et recommandons de patienter avant de se repositionner à l’achat. Sur les métaux précieux, le signal d’achat identifié par nos modèles fin janvier s’est vérifié, nous conservons par conséquent notre avis à Accumuler. Enfin d’un point de vue sectoriel, nous dégradons le secteur des technologies (Alléger vs Neutre), celui des médias (Neutre vs Achat) et recommandons de revenir progressivement sur les valeurs du secteur de la consommation non-cycliques.

Guillaume Dumans

Les informations de Cafedelabourse.com et de ses publications sont données à titre pédagogique. Elles ne constituent en aucun cas des recommandations d’investissement. Le lecteur se doit d’étudier les risques avant d’effectuer toute transaction. Il est seul responsable de ses décisions d’investissement.