Sentiment mensuel des investisseurs
Désorientés : Les analystes ont commencé le mois de novembre avec le même état d’esprit qu’en octobre à savoir perdus. Cela s’est traduit par des réactions avec « un temps de retard » et de nombreuses contres performances chez les investisseurs privés.
Excès d’optimisme : L’intérêt des investisseurs pour les marchés s’est fait ressentir en seconde semaine avec l’épilogue des élections américaines qui ont propulsées les cours avec un excès confiance vite corrigé devant le peu d’éléments concordant pour une hausse saine.
Affrontement : Le statut quo caractérise la 3ème semaine, on assiste à une réelle bataille entre haussiers et baissiers qui défendent leurs points clés avec une préférence pour la hausse. On observe alors des journées volatiles qui restent cependant dans un canal bien précis. Ce type de rixe ne dure jamais très longtemps et débouche toujours sur une tendance forte.
Assentiment haussier : Après une petite frayeur à la baisse sur des nouvelles craintes européennes et des débouchés sur le Fiscal Cliff incertains, c’est finalement les haussiers qui ont pris la main avec le franchissement de nombreuses résistances majeures pour approcher les plus hauts annuels. Malgré la morosité ambiante depuis des mois, l’idée qui circule est « qu’on ne peut maintenant que faire mieux. »
Faits marquants du mois passé
Le comportement des investisseurs est conditionné par la conjoncture politique et macro-économique décrite ci-dessous :
L’ouragan Sandy : Les bourses US étant fermées, les marchés du reste du monde perdent leur référence. Aucune tendance forte n’a pu être observée durant ce laps de temps.
Les élections américaines : L’élection de Barack Obama n’était pas si évidente selon les journaux même si l’on connait la perpétuelle mise en scène Américaine. Le show a bien eu lieu et même si Wall Street votait Romney les marchés sont restés prudent jusqu’aux résultats.
Le Fiscal Cliff : Le budget américain a été l’un des sujets majeur du mois avec des grosses inquiétudes quant à un accord entre le président américain et les républicains avant la fin de l’année. Après négociations, les deux parties alternent entre vrai espoir et alternance de points bloquant mais un consensus positif semblent avoir été trouvé en fin de mois d’où l’explosion haussière.
PIB américain : Il a été revu à la hausse à 2,7% contre une estimation à 2 %
Notre avis pour le mois de décembre
Economie américaine : Il faut noter la bonne tenue de l’économie américaine avec une croissance encourageante et la probabilité forte d’un accord sur le budget entre républicains et démocrates.
Economie européenne : Le chômage n’a jamais été aussi haut mais selon les dirigeants européens et la BCE, les réformes engagées devraient commencer à porter leurs fruits. Il semble que ne nous puissions pas aller plus bas que les 3330/50 pts. Les possibles accords sur les formes d’aides à la Grèce ainsi qu’à l’Espagne ne peuvent être que des catalyseurs à la hausse.
Les investisseurs n’ont que très peu réagi à la dégradation de la note de crédit de la France par Moody’s qui abaisse d’un cran sa notation à Aa1 et l’associe à une « perspective négative ». Les rendements à 10 ans continuent d’évoluer sur des niveaux historiquement faibles et la France continue d’emprunter à des taux négatifs sur des périodes de plus courtes durées.
Avis : Contrairement à l’année dernière, un rallye haussier semble déjà en place depuis l’après élections américaines. Plusieurs institutionnels sont encore sous-investis et pourraient permettre au marché de prendre encore 100 à 150 pts d’ici fin décembre. Nous sommes donc haussiers avec un premier objectif à 3600 pts puis la zone des 3700/3750 pts.
*Bilan rédigé le 2/12/2012
Guillaume Dumans
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