Réussir ses investissements est difficile mais pas besoin d’être un génie pour y arriver.
En fait, Warren Buffett plaisantait même en déclarant que “Réussir en investissement ne dépend pas du QI s’il est supérieur 25. Si vous n’êtes pas plus bête qu’un autre, la seule chose dont vous avez besoin est d’assez de tempérament pour contrôler vos pulsions, sources de déboires en investissement.” Plus que tout autre chose, être un bon investisseur demande une rare capacité : reconnaître et surmonter ses propres faiblesses psychologiques.
Nombre d’études académiques et de manuels spécialisés de finance comportementale essaient d’expliquer pourquoi les gens prennent des décisions financières contraires à leurs intérêts.
Certaines thèses avancées par la finance comportementale peuvent aider l“investisseur particulier.
Voici quelques biais psychologiques classiques qu’il est bon de connaître.
L’excès de confiance en soi
La présomption fait référence à cette tendance bien humaine à penser que nous sommes meilleurs que nous le sommes réellement. C’est, par exemple, ce qui pousse 82% des personnes interrogées à dire qu’elles font partie des 30% de meilleurs conducteurs.
De plus, lorsque les gens affirment qu’ils sont sûrs à 90% de quelque chose, les études montrent qu’ils n’ont véritablement raison que dans 70% des cas.
Cependant, un tel optimisme n’est pas mauvais en soi. Nous aurions beaucoup plus de mal à affronter les multiples contrariétés de la vie si nous étions d’indécrottables pessimistes. Mais avoir trop confiance en soi peut nous jouer des tours.
Les études montrent que les investisseurs trop présomptueux font de très nombreuses transactions en Bourse parce qu’ils s’estiment plus capables que leurs contreparties. Trader trop souvent coûte très cher en frais de transaction. Nous ne répéterons jamais assez que les divers frais liés à vos opérations boursières entament sérieusement votre performance.
Une autre chose qui provoque ces transactions à répétition, en plus de la confiance excessive, est l’illusion du contrôle. Participer plus “activement” à nos investissements peut nous donner la fausse impression de mieux contrôler nos performances.
à suivre …
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