Tout ce qu’il faut savoir sur l’indice de la Bourse britannique : composition, mode de calcul, gestion, performance,… Notre focus sur le Footsie ou FTSE 100.
Footsie : le surnom du principal indice de la Bourse britannique
Footsie est le nom familier couramment donné à l’indice de la Bourse de Londres, le FTSE 100.
Le Footsie est un bon indicateur de la santé économique du Royaume-Uni.
Composition du Footsie
Le Footsie, ou indice FTSE 100 (pour « Financial Times Stock Exchange ») rassemble les cent plus grosses sociétés britanniques, c’est-à-dire les 100 premières capitalisations boursières du Royaume-Uni qui représentent environ 70 % du marché londonien.
On peut notamment citer quelques fleurons de l’économie britannique : Royal Dutch Shell ; BP ; Vodafone Group ; HSBC ; Tesco ; Aviva ; Easyjet ; Barclays ; Lloyds Banking Group ; Marks & Spencer ; Rolls-Royce Group ; Unilever.
La composition de l’indice, fonction de l’évolution de la capitalisation des sociétés, est revue trimestriellement.
Calcul du Footsie
Le mode de calcul du Footsie est similaire au mode de calcul de l’indice CAC 40 et d’autres grands indices boursiers mondiaux. Il est en effet calculé à partir d’une moyenne arithmétique des cours des 100 premières valeurs, pondérée par leur capitalisation boursière.
La gestion du Footsie
Le Footsie est géré par le Financial Times Stock Exchange (FTSE), une société spécialisée dans le calcul et la publication d’indices financier, dont la particularité est d’être détenue conjointement et par la Bourse de Londres et par le Financial Times.
La performance du Footsie
Le Foostsie a vu le jour en 1984, avec une base 1000 points. Il a atteint un sommet en 1999 avec un seuil historique à 6 950.60 points. Il a été largement touché par la crise des subprimes et la crise financière qui a suivi en 2008-2009, période durant laquelle il a chuté à 3 278 points. Le cours du FTSE 100 évolue depuis lors en dents de scie avec une tendance haussière marquée. Son record historique a été atteint en 2018 avec 7 904 points. Reste à savoir si le Brexit, et a fortiori un « hard Brexit », pourra le faire lourdement chuter.