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Quels sont les meilleurs placements et investissements en 2024 ? Notre Top 5

Quels sont les meilleurs placements et investissements en 2024 ? Notre Top 5




Pour faire grossir son capital et voir son pécule augmenter au fil du temps, il est indispensable d’investir son argent et de placer de l’argent qui rapporte mensuellement. L’offre de placements destinée aux investisseurs particuliers est très large et il n’est pas forcément évident de s’y retrouver. Café de la Bourse vous propose sa sélection de meilleurs investissements pour gagner de l’argent en fonction de votre profil d’investisseur. Découvrez les meilleurs placements selon votre profil de risque, vos objectifs d’investissement et votre horizon de placement.

Nous reviendrons dans ce guide sur les différentes façons de gagner de l’argent en l’investissant. Retrouvez aussi les meilleurs placements bancaires, les meilleurs placements immobilier, les meilleurs placements innovants, les meilleurs placements court terme et les meilleurs placements long terme. Nous vous partagerons aussi nos convictions en matière de meilleurs placements pour un senior, meilleurs placements pour un jeune, meilleurs placements pour défiscaliser ainsi que notre sélection des 5 meilleurs placements de fin 2024.

Top 5 des meilleurs placements de 2024

Quel est le meilleur placement 2024 ? Vous vous demandez peut-être dans quoi investir pour gagner de l’argent en 2024 ? Sachez d’abord que le meilleur investissement du moment n’existe pas. Le meilleur placement, c’est certes celui qui vous rapporte, mais le meilleur investissement, c’est aussi celui qui est parfaitement adapté à votre profil d’investisseur et à votre situation patrimoniale. Difficile dans ces conditions de vous présenter le meilleur placement 2024. Nous vous proposons toutefois une sélection de 5 placements à envisager pour ceux qui veulent investir et gagner de l’argent en 2024. À vous ensuite, au sein de notre Top 5 des meilleurs placements 2024, d’identifier lesquels sont les plus susceptibles de vous convenir selon votre profil de risque, votre horizon d’investissement, vos espérances de rendement, la composition actuelle de votre patrimoine, vos problématiques patrimoniales (fiscales, successorales, etc.). En outre, nous vous rappelons qu’il est absolument essentiel de diversifier son patrimoine pour réduire le risque. On ne met pas tous ses œufs dans le même panier explique la sagesse populaire. Il en est de même pour ses placements.

Les Livrets bancaires


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Les livrets bancaires ont vu leur rendement progresser tout au long de l’année 2023 et leur rendement reste relativement élevé en 2024 (et identique pour le livret A et le LDDS jusqu’en 2025), alors même que l’inflation reflue, ce qui les rend encore plus attractifs.

On privilégiera les livrets de l’épargne réglementée qui ne sont pas taxés et permettent donc d’empocher la totalité des gains, sans prélèvements sociaux et impôt sur les plus-values, ce qui, net de fiscalité, en fait les livrets bancaires les plus rémunérateurs. Notez toutefois que les livrets boostés peuvent, sur de très courtes périodes et avec un plafond de l’ordre de quelques dizaines de milliers d’euros le plus souvent, afficher des rendements plus intéressants, le livret BforBank propose actuellement 4,5 % annuel brut pendant 3 mois*, et le livret Cashbee propose actuellement 4 % annuel brut pendant 2 mois*. Cependant, dès la période boostée finie, le taux servi est, net de fiscalité, inférieur aux livrets réglementés.

À noter : le livret bancaire le plus rémunérateur est le LEP (Livret d’Epargne Populaire) avec 4 % de rendement et sans imposition mais le LEP est accessible sous conditions de ressources.

Le rendement attractif des livrets bancaires, des placements sans risque de surcroît, pourra vous amener à envisager ces enveloppes comme des supports pour stocker des liquidités et non plus seulement pour conserver votre épargne de précaution ou financer vos projets de court terme, surtout si vous êtes averse au risque. Avant de vous ruer sur les livrets bancaires et de privilégier ce placement qui rapporte actuellement, n’oubliez pas tout de même qu’il convient d’investir pour vos projets de long terme une partie de votre capital sur des marchés plus risqués mais aussi plus rémunérateurs et notamment sur le marché immobilier et le marché actions.

Découvrir aussi notre article Top 7 des placements sans risque de 2024

Les obligations corporate datées

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La hausse des taux directeurs en 2023 a vu revenir sur le devant de la scène les obligations. Et malgré une baisse des taux amorcées en juin 2024, celles-ci restent encore attractives. Ainsi, les titres de dette peuvent désormais constituer une alternative aux marchés actions avec des rendements oscillant entre 5 % et 7 % pour certains titres obligataires corporate.

Rappelons tout de même que les obligations constituent une classe difficile d’accès pour les particuliers, notamment en raison du ticket d’entrée très élevé (de l’ordre de plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros pour une obligation). Il est cependant possible d’investir au travers de fonds comme les fameux fonds euros composés en majorité d’obligations, mais aussi, d’ETF obligataires. Les fonds indiciels traquant la performance d’obligations se sont multipliés depuis 2023 pour permettre aux particuliers de se positionner sur ce marché.

Avec la poursuite de l’assouplissement monétaire en zone euro au second semestre 2024 et la très attendue première baisse de taux de la Fed en septembre 2024, il nous semble judicieux de privilégier des obligations corporate datées, à échéance courte, afin de limiter le risque que le gérant fasse des erreurs d’arbitrage à long terme et les fluctuations possibles liées à l’incertitude sur le calendrier des banques centrales.

Les actions et ETF Bourse

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Les marchés actions ont été très chahutés durant l’été 2024, renouant avec la volatilité. Le retournement de tendance s’est opéré en Europe d’abord en juin 2024 à la suite des élections européennes. La situation a été particulièrement problématique en France avec le grand retour du risque politique lié à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Alors qu’un nouveau Premier ministre a finalement été nommé après plus de 50 jours de tractations, la situation pourrait enfin s’apaiser, sans aucune certitude toutefois compte tenu de l’absence de majorité due à la division de l’Assemblée nationale en 3 blocs irréconciliables.

Outre-Atlantique, plusieurs indicateurs ont fait état d’une détérioration de l’économie américaine au mois d’août 2024 et le risque de récession a effrayé les marchés financiers qui ont accusé le coup. S’ils ont rebondi depuis, la volatilité semble s’être installée durablement dans le paysage boursier, alimentée également par les élections présidentielles du 5 novembre 2024 et les revirements de la campagne (notamment l’abandon de Joe Biden au profit de Kamala Harris et les deux tentatives d’assassinat visant Donald Trump).

Sur des eaux incertaines, il faudra donc naviguer à vue et dans ce contexte il nous semble primordial de privilégier les actions en Bourse aux fondamentaux les plus solides. Pour cela, vous pouvez par exemple faire un stock picking axé sur des grosses capitalisations pas ou très peu endettées et qui enregistrent une croissance régulière de leur chiffre d’affaires et de leurs résultats à long terme sur 5 ou 10 ans. Il faut actuellement privilégier des sociétés au modèle économique solide, avec des avantages concurrentiels forts et des résultats financiers robustes. C’est par exemple le cas de l’action Coca Cola qui semble être un vrai rempart contre l’incertitude économique ambiante.

Il nous paraît aussi judicieux pour investir en Bourse dans ce contexte de se tourner vers les ETF ou trackers. Ces fonds indiciels cotés qui répliquent la performance d’un indice permettent de se positionner avec une somme relativement restreinte sur un grand nombre d’actifs et de valeurs, et notamment sur un indice boursier mais aussi un panier de valeurs en fonction de leur secteur géographique ou de leur secteur d’activité, ainsi que des thématiques d’investissement. On notera par exemple l’attrait grandissant des investisseurs pour les ETF ISR. La faiblesse des frais associés aux trackers ainsi que l’accessibilité de ces fonds qui s’échangent aussi simplement qu’une action en Bourse ont grandement participé à leur succès. Notez aussi que selon le mode de réplication, certains ETF peuvent permettre d’investir sur l’ensemble des marchés mondiaux depuis son PEA en bénéficiant des avantages fiscaux de cette enveloppe. Tous les ETF sans restriction peuvent être logés sur un compte-titres et certains permettent même de mettre en place des stratégies d’investissement sophistiquées comme la couverture de son portefeuille avec les ETF Short.

Quel que soit le type d’actif choisi pour investir sur les marchés actions, il sera judicieux d’investir en DCA (Dollar Cost Averaging), c’est-à-dire d’investir à intervalles réguliers la même somme pour lisser son entrée sur les marchés. Vous pourrez aussi opter pour un investissement dynamique échelonné qui consiste à investir à intervalle réguliers en modulant la somme selon les cours de l’actif sur lequel vous investissez. S’ils sont hauts, vous investissez moins que prévu, s’ils sont bas vous investissez davantage.

Attention : ce type de placement présente un risque de perte en capital. Vous pourriez ne pas retrouver votre investissement initial.

Consulter également notre dossier 10 conseils pour bien choisir son courtier Bourse

L’ISR

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La finance durable est belle et bien devenue une préoccupation des particuliers qui veulent donner davantage de sens à leur épargne et privilégient de ce fait des fonds d’investissement (les OPCVM classiques mais aussi les ETF) qui, outre les critères financiers classiques, appliquent à leur sélection les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) destinés à bâtir des modèles de croissance plus durables et possèdent de ce fait le label ISR (Investissement Socialement Responsable). Il est également possible d’investir dans des produits structurés avec comme sous-jacent un indice ISR. Notez que la prise en compte de ces critères extra-financiers ne constitue en aucun cas un inconvénient pour ces placements en termes de rendement. Au contraire, les investissements socialement responsables ont même tendance à surperformer leur indice de référence !

L’investissement en Bourse doit s’inscrire dans une logique de placement long terme compte tenu de la volatilité des marchés. Bien évidemment, ce type de placement présente un risque de perte en capital.

Consulter également notre dossier pour Investir dans l’ISR

Les crypto monnaies

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D’octobre 2023 au printemps 2024, les crypto monnaies ont flambé lors d’un long rallye haussier. Depuis mars 2024, le Bitcoin en premier lieu et tout le marché crypto dans son sillage sont entrés dans une phase de consolidation. Le Bitcoin, après avoir atteint en mars 2024 son ATH (All Time High, soit sa valorisation la plus élevée de son histoire) à 70 000$, a entamé une phase de consolidation. La baisse du BTC l’a entraîné jusque sous son support des 50 000 dollars au mois d’août 2024 avant de rebondir. Le Bitcoin est actuellement bloqué dans un trading range entre 50 000 et 60 000 $.

À mi-2024, les crypto monnaies représentaient ainsi plus de 2 400 milliards de capitalisation, se plaçant ainsi en juin 2024 aux côtés de capitalisations boursières majeures comme Amazon, pas très loin derrière Apple ou Nvidia (3 000 milliards environ pour ces deux géants de la Tech qui font la course en tête avec Microsoft). En septembre 2024, le BTC, malgré sa volatilité depuis le printemps affiche une hausse depuis le 1er janvier 2024 de près de 120 %. Les déboires des crypto monnaies en 2024 sont donc à relativiser et à remettre en perspectives. Si les gros titres sont plutôt alarmistes, les crypto monnaies sont dans une phase de consolidation après un bull run impressionnant qui a porté le BTC sur ses plus hauts jamais enregistrés.

Cette phase haussière a notamment été portée par le lancement des ETF Bitcoin spot, puis l’arrivée d’un EFT ETH au comptant.

Le BTC est de plus en plus perçu comme une « réserve de valeur » dans un contexte d’inflation et de dépréciation des monnaies fiat, ce qui a contribué à sa popularité. Ensuite, l’adoption croissante de la monnaie numérique par les institutions financières est également un catalyseur à la hausse, comme l’a démontré l’arrivée d’un ETF Bitcoin au comptant, une arrivée très attendue pricée par le marché très en amont. L’approbation de l’ETF ETH par la SEC en mai 2024 a confirmé la crédibilité des crypto actifs comme actifs de diversification et donné un coup de projecteur à la DeFi.  Et ce n’est pas tout ! Le halving du Bitcoin qui a eu lieu en avril 2024 devrait soutenir le marché au deuxième semestre 2024. Même si ses effets ne sont pas immédiats, il est généralement à l’origine d’une percée des crypto-monnaies dans les mois qui suivent la division par 2 de la récompense des mineurs. Et il se pourrait bien que l’année 2025 soit le théâtre d’un bull run sur le marché crypto, qui profitera à ceux qui se seront positionnés assez tôt. Les investisseurs les moins averses au risque pourraient donc profiter de la phase actuelle de consolidation pour se positionner en crypto monnaie et profiter de la potentielle hausse à venir.

Comment gagner de l’argent en le plaçant ?

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Pour gagner de l’argent avec un capital, il est indispensable de le placer. Épargner ne suffit pas. En mettant chaque mois des sous de côté sur un compte courant, vous vous constituez un capital mais vous ne gagnez pas d’argent car cette enveloppe n’est pas rémunérée. Il ne s’agit pas d’un placement. D’ailleurs, compte tenu de l’inflation, vous perdrez même de l’argent. Il est donc indispensable de placer son argent qui rapporte mensuellement ou à plus long terme, pour voir son capital de départ grossir avec le temps.

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Comment investir dans un petit investissement qui rapporte ?

Mais comment cela est rendu possible ? Comment gagne-t-on de l’argent en le plaçant ? Comment investir son argent et faire du profit ?

Il existe deux moyens principaux de gagner de l’argent grâce à un placement. D’abord, bon nombre de placements procurent des revenus. Vous pouvez en effet placer de l’argent qui rapporte mensuellement, ou annuellement, voire trimestriellement. Ainsi, vous pourrez toucher les intérêts d’un livret bancaire mais aussi d’un placement de l’épargne réglementée type PEL ou CEL ou encore les intérêts du fonds euros d’un contrat d’assurance-vie ou les intérêts que vous rapportent une obligation. Les actions permettent aussi parfois de toucher des revenus récurrents grâce aux dividendes. L’investissement locatif permet de placer de l’argent qui rapporte mensuellement. Les SCPI sont aussi un placement immobilier qui permet de toucher des revenus réguliers et sont donc un moyen de placer de l’argent qui rapporte mensuellement.

Enfin, pour un certain nombre de placements, il vous sera possible, en les revendant, d’empocher une plus value. C’est par exemple le cas avec les actions. Les investisseurs cherchent en effet à revendre leurs titres plus chers qu’ils ne les ont acquis. Ils gagnent alors la différence entre le prix de revente et le prix d’achat. D’autres placements permettent de gagner de l’argent grâce à la plus-value comme un bien immobilier par exemple.

Pas forcément besoin de disposer des grosses sommes pour investir dans un petit placement qui rapporte. Le ticket d’entrée est très variable et vous pourrez sans peine trouver des placements qui permettent de toucher des revenus réguliers et/ou d’empocher une plus-value à la revente.

Lire aussi notre article Comment investir 10 000 euros en 2024

Quel est le meilleur placement court terme ?

Vous avez un horizon d’investissement assez rapproché et êtes à la recherche du meilleur placement court terme 2024 ? Même si le placement court terme haut rendement n’existe pas, la hausse des taux directeurs des banques centrales a eu pour effet d’améliorer le rendement de ces placements depuis 2023 et ils resteront relativement attractifs en 2024, compte tenu de la baisse de l’inflation. Attention tout de même, tous les placements court terme ne se valent pas et il vous faudra, selon votre situation, dénicher le meilleur taux placement court terme.

Livrets bancaires

Pour pouvoir récupérer ses sommes à tout moment et voir tout de même son dépôt rémunéré, il est conseillé de se tourner vers les livrets bancaires : livrets bancaires de l’épargne réglementée, qui ont vu leur taux d’intérêt revalorisé en 2023 pour le livret A et le LDDS à 3 %. Le LEP affiche lui un taux à 4 % depuis le 1er août 2024. Il est aussi possible de se tourner vers les livrets bancaires fiscalisés que sont « les livrets bancaires maison » de votre banque. Actuellement, le livret Bfor+ de Bfor Bank propose 4,5 % annuel brut pendant 3 mois puis 2 %* et le livret Cashbee propose un taux boosté de 4 % pendant 2 mois puis 2,5 % ensuite* par exemple.

Nous reviendrons plus en détail sur les caractéristiques, avantages et inconvénients des livrets bancaires plus loin dans notre paragraphe consacré aux placements bancaires.

Le fonds euros de l’assurance vie

Le fonds euros de l’assurance vie, majoritairement investi en obligations, est garanti en capital et disponible à tout moment. Et, compte tenu de l’augmentation des taux directeurs des banques centrales qui entraînent une hausse du taux des obligations d’État, le rendement du fonds en euros est remonté en 2022 et 2023. La dynamique pourrait se poursuivre en 2024 malgré la baisse des taux en cours, encore récente et timide. Ainsi, le rendement moyen du fonds euros était pour l’année 2020 et pour l’année 2021 de 1,30 %, pour l’année 2022 de 1,80 %, et 2,50 % pour 2023 selon le spécialiste GVFM. Mais il ne s’agit que d’une moyenne et vous pourrez sélectionner un fonds euros plus performant. Les fonds euros les plus performants en 2023 dépassaient les 4 % si vous étiez en mesure de profiter de taux boostés !

Il est en effet possible d’adopter quelques techniques pour booster le rendement du fonds euros comme accepter de verser une partie de votre capital sur les supports en unités de compte (UC) du contrat d’assurance vie, qui eux ne sont pas garantis en capital. Certains contrats proposent des bonus corrélés à votre versement en UC. Plus la part d’UC est importante, plus le rendement du fonds euros l’est aussi.

Le fonds euros de l’assurance-vie, avec la récente revalorisation du taux d’intérêt du livret A, du LDDS et du LEP, ne constituent plus forcément les placements à capital garantis les plus rémunérateurs. Il reste toutefois une alternative intéressante car il ne comporte pas de plafonds et les meilleurs fonds euros présentent encore tout de même un rendement attractif. Et il convient également de prendre en compte le fait que la performance des fonds euros devrait, comme nous l’avons vu, se maintenir, voire s’apprécier encore en 2024.

Mais attention, contrairement aux livrets bancaires hyper liquides, le fonds euros de l’assurance vie convient parfaitement à un placement court terme 3 mois ou plus. En revanche, si votre horizon d’investissement est plus court, ce placement ne sera pas adapté. En effet, s’il est possible d’effectuer des rachats sur son contrat (récupérer des sommes sur son contrat) en quelques jours à une semaine avec un acteur en ligne (banque en ligne ou courtier en ligne), sachez que l’opération peut prendre plus de temps pour un contrat détenu dans une banque traditionnelle.

Quel est le meilleur placement moyen long terme ?

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Les actions en Bourse, la classe d’actifs la plus rémunératrice sur le long terme

Sans aucun doute, le meilleur placement long terme pour les particuliers présentant une faible aversion au risque, ce sont les marchés boursiers. En effet, l’investissement le plus rémunérateur sur le long terme est le marché actions. Dès lors que vous disposez d’un horizon de temps conséquent, la Bourse est sans conteste le meilleur placement comme en témoignent de très nombreuses études. On peut notamment citer une étude de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), intitulée « 40 ans de performance comparées (1982-2022) » et publiée en avril 2023 qui explique que les actions ont en moyenne chaque année rapporté 4 % sur 15 ans et 15,1 % sur 40 ans.

La magie des intérêts composés joue pour beaucoup dans l’attractivité de la Bourse sur le long terme. Les intérêts produits (les dividendes éventuels), lorsqu’ils sont réinvestis, permettent de créer une dynamique de rendement impressionnante. L’effet boule de neige, sur une très longue période, permet d’accélérer considérablement le potentiel de gain de votre investissement de départ.

Attention tout de même, le risque de perte en capital existe bel et bien. C’est pourquoi l’horizon d’investissement conseillé est long.

Les marchés boursiers en 2023 ont été volatils, mais finalement haussiers fin 2023, malgré un contexte économique très compliqué avec une inflation persistante et élevée qui a amené les banques centrales à relever leurs taux directeurs, cette situation a entraîné un ralentissement de la croissance, et même des craintes de récession pour certains pays comme l’Allemagne. L’année écoulée a aussi été le théâtre de tensions géopolitiques majeures. On pensera notamment à la poursuite de la guerre opposant la Russie à l’Ukraine mais aussi la guerre entre Israël et le Hamas dans la Bande de Gaza intervenue à la fin de l’année. C’est dans ce contexte que les marchés boursiers ont entamé un rallye de fin d’année particulièrement précoce et vigoureux, le marché actions terminant l’année 2023 avec une performance notable pour la plupart des grands indices boursiers mondiaux.

En 2024, le premier semestre a été particulièrement florissant sur les marchés boursiers. Il faut dire que les anticipations d’assouplissement monétaire ont fait de l’ombrage aux obligations et alimenté la hausse sur les paniers d’actions en Bourse. Les marchés boursiers sont restés au printemps 2024 sur leur plus haut, portés par la détente prochaine des politiques monétaires des banques centrales mais aussi les très bons résultats des entreprises. Dans ce contexte, le CAC 40 est allé chercher un nouveau record et a passé la barre de 8 230 points avec un record en clôture à 8 239 points le 15 mai 2024, son record absolu. Les baisses de taux directeurs des banques centrales ont finalement eu lieu côté européen début juin 2024. Le début du deuxième semestre 2024 a lui été marqué par une baisse des marchés boursiers, d’abord en Europe, dès les élections européennes avec le retour du risque politique, notamment en France après la dissolution de l’Assemblée nationale. La dernière salve de résultats d’entreprises plus mitigés et la faiblesse de certains indicateurs macro-économiques US à l’été 2024 ont également fait flancher les indices boursiers américains au cours de l’été. S’ils se sont rétablis depuis lors, le Dow Jones affiche même de nouveaux records en septembre 2024, la volatilité a bien fait son retour au second semestre 2024, et les élections présidentielles américaines de novembre 2024 devraient encore participer à l’entretenir tout cet automne.

Avec des marchés incertains, mieux vaut se montrer prudent dans son stock-picking et privilégier des entreprises leaders de leur secteur, possédant des avantages concurrentiels, un endettement raisonnable, et présentant des bénéfices réguliers (et si possible en croissance) ces dernières années. Attention aux effets de mode et aux bulles spéculatives. Vos investissements dans des thématiques porteuses comme l’intelligence artificielle ne doivent pas être dictées par la peur de rater une opportunité. Gardez votre esprit critique et analysez froidement les titres dans lesquels vous envisagez d’investir.

Pensez également à vérifier à une fréquence définie (tous les trimestres, semestres, ou tous les ans) que les actions, en fonction des variations de cours, n’occupent pas une part trop importante de votre patrimoine global selon votre stratégie d’investissement globale. Nous sommes désormais sur des plus hauts et mieux vaut être suffisamment diversifié et avoir une répartition de son patrimoine global en cohérence avec ses objectifs d’investissement et son profil de risque.

Découvrir aussi notre article 3 actions prometteuses pour 2024 en Bourse

Les différents placements et secteurs pour investir en Bourse

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Selon votre degré d’aversion au risque, votre connaissance des marchés financiers et le temps que vous avez à consacrer à vos placements, plusieurs types de produits et de valeurs peuvent être envisagés.

Pour les plus averses aux risques, les produits structurés constituent une solution adaptée. En échange d’une performance capée, ils permettent de limiter le risque avec une protection partielle du patrimoine. Attention cependant, ils restent des produits non garantis en capital.

Pour les profils équilibrés, les actions, les OPCVM classiques, ou bien les ETF ou trackers, permettent de se positionner sur les marchés boursiers, avec une stratégie dividendes par exemple et/ou dans une optique buy&hold pour obtenir un rendement et valoriser un capital dans la durée.

Enfin, les moins averses au risque pourront investir en Bourse dans des actions, OPCVM et ETF avec une approche Growth en privilégiant des secteurs dont la croissance est très prononcée, mais aussi en investissant dans des thématiques innovantes, risquées mais avec un potentiel de succès bien réel dans le but d’identifier les Amazon et Apple de demain. Attention tout de même dans un contexte de marché volatil et de taux élevés, à identifier des valeurs de croissance qui présentent non seulement une forte croissance mais aussi une rentabilité et un faible endettement, condition essentielle pour éviter la faillite en cas de récession forte.

Consulter également notre guide Trading : comment devenir un trader Bourse

Les obligations, une classe d’actifs à envisager en 2024 ?

Le marché obligataire a été assez dynamique en 2023. Avec la baisse des taux directeurs des banques centrales qui s’est amorcée au second semestre 2024, la détente devrait s’accélérer. Il nous semble cependant un peu précipité de se détourner dès maintenant du marché obligataire compte tenu du niveau encore relativement élevé des taux malgré les premières baisses. Il pourra même être judicieux tant que l’on est encore au début du cycle de baisse, de se tourner vers des obligations à duration courte (1 à 3 ans). En revanche, l’assouplissement monétaire prochain de la Fed aux États-Unis devrait inciter l’investisseur à rester à l’écart des obligations à maturité longues qui seront très volatiles. Elles pourront cependant redevenir attractives dès lors que l’horizon économique sera plus dégagé.

Il peut notamment être intéressant d’investir en obligations en direct ou via des fonds obligations datés à échéances courtes. Les traditionnels OPCVM obligataires pourront aussi être envisagés, ainsi que les ETF obligataires. Rappelons enfin qu’il est aussi très facile de se positionner sur le marché obligataire via le fonds euros de son assurance-vie.

Les différentes enveloppes pour investir en Bourse

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Pour investir en Bourse, vous pouvez loger vos titres sur différents supports. Le PEA est une enveloppe qui offre un cadre fiscal particulièrement avantageux avec une exonération totale de l’impôt sur les plus-values au bout de 5 ans de détention du plan (seuls les prélèvements sociaux restent dus). Mais il existe pour le PEA une restriction en matière de titres éligibles. On ne peut détenir sur cette enveloppe que des titres de sociétés dont le siège social est situé dans l’espace économique européen. Mais les fonds d’investissement traditionnels ainsi que les ETF permettent de contourner cette disposition et de se positionner sur toutes les grandes places boursières mondiales. En revanche, il ne sera pas possible d’investir via un PEA sur des produits dérivés ou d’avoir recours au système de règlement différé (SRD).

Le compte titres ordinaire vous permettra lui d’investir dans tous les titres du monde entier sans restriction et d’adopter des stratégies d’investissement sophistiquées comme la vente à découvert ou l’utilisation de l’effet de levier via des produits dérivés si vous le souhaitez. En revanche, les plus-values sont imposées à la flat tax (30 %) ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu + 17,20 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous.

Enfin, si vous ne souhaitez pas multiplier les enveloppes, il est toujours possible d’investir en Bourse sur les supports en unités de compte (UC) de votre assurance vie qui vous permettront d’investir dans des titres vifs mais aussi des OPCVM, des ETF, ou encore des produits structurés. Vérifiez bien avant de souscrire votre contrat que celui-ci vous propose un large choix d’UC.

Quels sont les meilleurs placements bancaires ?




Les Français sont très attachés aux placements à capital garanti, sans risques, qui permettent de retrouver intact son capital à tout moment. C’est pourquoi leur principale préoccupation, au moment de placer de l’argent, est d’identifier les meilleurs placements bancaires. À la recherche des meilleurs placements bancaires 2024 ? Retrouvez les atouts et limites des différents produits proposés par les banques afin de déterminer lequel vous convient le mieux.

Taux du livret A et des autres livrets épargne réglementés

Il pourra être judicieux de se tourner vers les livrets de l’épargne réglementée pour se constituer une épargne de précaution à l’abri de la fiscalité et pour financer ses projets court terme. En effet, les livrets de l’épargne réglementée présentent cette caractéristique et atout majeur : les gains sont entièrement exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux. Cependant, le taux d’intérêt de ces placements est relativement faible : 3 % pour le livret A et le LDDS depuis le 1er février 2023, 4 % pour le LEP depuis le 1er août 2024, réservé aux personnes à revenus modestes. Cette revalorisation, loin d’être négligeable, a poussé les investisseurs à se tourner massivement vers le livret A qui a enregistré une collecte record à l’été 2022, puis en 2023. Notez d’ailleurs en ce qui concerne le contexte d’inflation actuel, avec un reflux très important opéré cette année, le rendement net d’inflation est désormais positif puisque l’inflation sur 1 an, en août 2024, s’élevait à 1,7 % en France. Et l’inflation devrait se maintenir à des niveaux très bas dans les mois à venir, ce qui rend si intéressant le livret A dont le taux d’intérêt est censé rester à 3 % jusqu’en 2025, un maintien du taux à 3 % jusqu’à cette date ayant en effet été décidé à l’été 2023, contrepartie pour n’avoir pas relevé le taux du livre A malgré la forte inflation. Rappelons cependant que les livrets bancaires de l’épargne réglementée possèdent un plafond relativement bas : 22 950€ pour le livret A, 12 000€ pour le LDDS, 10 000€ pour le LEP depuis le 1er août 2023. Les autres produits de l’épargne réglementée que sont le compte épargne logement (CEL) (2 % de rendement) et le plan épargne logement (PEL) (2,25 %) possèdent aussi des plafonds spécifiques : 15 300€ pour le CEL et 61 200€ pour le PEL. Malgré tout, ces placements permettent d’obtenir une rémunération, certes faible, mais qui devrait s’avérer de plus en plus intéressante, pour une prise de risque nulle.

Taux des livrets et comptes épargne bancaires fiscalisés

Pour placer des sommes importantes sur le court terme, les super livrets boostés maisons des banques sont recommandés. Là aussi, le capital est garanti et peut être récupéré à tout moment. Le plafond est lui très élevé, voire parfois inexistant. Les rendements, eux aussi de plus en plus intéressants (légèrement sour les 3 % pour les meilleurs livrets bancaires) bien qu’inférieurs aux livrets réglementés si l’on prend en compte la fiscalité, peuvent être boostés pendant quelques mois, faisant grimper la performance du livret en flèche (jusqu’à 4,5 % actuellement pour les meilleurs super livrets) avant de revenir à un taux plus classique. Attention cependant, le taux boosté est généralement assorti d’un plafond de l’ordre de quelques dizaines de milliers d’euros. En outre, comme nous l’avons déjà notifié, ces livrets sont fiscalisés. Cela signifie que l’épargnant, s’il est imposable, verra ses gains taxés à 30 % (flat tax) ou bien au barème de l’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour lui.

Enfin, il est possible aussi dans la catégorie des placements bancaires de se tourner vers le compte à terme (CAT) qui permet de placer son argent sans risques, à un taux parfois un peu plus avantageux que les livrets bancaires, en contrepartie d’une durée de blocage des fonds définie au moment de l’ouverture du compte. En 2024, les CAT affichent cependant des taux assez semblables aux livrets bancaires classiques (autour de 3 % pour les meilleurs comptes à terme), comme l’ensemble des placements à capital garantis basés sur les taux interbancaires.

Attention, les baisses des taux directeurs de la BCE intervenue le 6 juin 2024 puis le 12 septembre 2024, pourrait amener les taux servis par ces placements à baisser eux aussi, ce qui pourrait remettre en question leur attractivité. Rappelons toutefois que si vous avez déjà souscrit à un compte à terme, le taux est fixe et défini à l’ouverture. Il ne peut fluctuer au cours de la vie du placement au rythme de l’évolution des taux interbancaires. En revanche, si vous avez souscrit un livret épargne, alors le taux d’intérêt peut varier à la hausse ou à la baisse (sauf taux boosté sur lequel l’établissement bancaire s’est engagé sur une période donnée).

Enfin, rappelons que ces placements bancaires garantis en capital affichent un rendement relativement faible, démontrant la corrélation qui existe entre prise de risque et rendement. De manière générale, plus un rendement est risqué, plus il est potentiellement rémunérateur. Plus un rendement est sûr, moins il est performant. Les placements bancaires ne doivent donc vous servir qu’à vous constituer un fonds d’urgence qui permettra de régler toutes vos dépenses imprévues et à créer des cagnottes permettant de financer vos projets de court terme.

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Quel placement privilégier dans l’immobilier ?




Les Français sont aussi très friands de l’investissement dans la pierre. Valeur refuge, bien tangible qui rassure, l’immobilier est un actif indispensable qui entre dans la composition d’un patrimoine diversifié. Il est donc légitime de se demander quel est le meilleur investissement immobilier 2024. Il n’y a pas de réponse unique à cette question car le meilleur placement immobilier sera celui qui s’adaptera à la somme que vous pouvez investir, à votre degré d’implication dans ce placement, et à votre horizon de placement.

L’investissement immobilier locatif

Avec l’investissement locatif, vous pouvez placer de l’argent qui rapporte mensuellement. L’investissement immobilier locatif consiste à acheter un bien immobilier pour le mettre en location. Il est possible pour ce type de placement de recourir à un crédit immobilier et de profiter de l’effet de levier de la dette pour financer son achat, d’autant que les loyers pourront couvrir au moins en partie les mensualités du prêt immo. Il est possible de réaliser un investissement locatif pour toucher à l’issue du crédit une rente mensuelle sous forme de loyer, ou bien de profiter de l’effet de levier du crédit pour acheter un bien que l’on pourra habiter à l’échéance du prêt. Notez que la location meublée comporte un certain nombre d’avantages pour le bailleur en termes de rendement du bien, de durée de préavis, mais aussi et surtout en termes de fiscalité.

L’investissement locatif nécessite tout de même un investissement conséquent : de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros le plus souvent. Ce type de placement est bien évidemment relativement peu liquide. Il faut parfois un certain temps avant de trouver un acquéreur et existe ensuite un délai incompressible entre la promesse de vente et la signature de l’acte. Ce type de placement est également assorti de frais de notaire qui représentent une somme non négligeable (environ 8 % du montant du bien). En outre, il vous faudra vous occuper vous-même de la gestion locative du bien, à moins que vous ne déléguiez cet aspect à une société de gestion spécialisée mais les frais associés à cette prestation viendront grever d’autant le rendement de votre placement.

Pensez toujours avant de signer à évaluer le rendement locatif du bien, surtout dans les zones où les prix ont fortement augmenté depuis le Covid et où malgré la baisse de 2023 les prix restent plutôt élevés (première couronne de la région parisienne, certaines villes moyennes ou grandes villes de province, façade Ouest). En effet, bien souvent, les loyers n’ont pas augmenté dans les mêmes proportions que les prix et ce déséquilibre peut fortement impacter l’intérêt de l’opération.

La baisse des prix sur le marché immobilier dans l’ancien constatée en  2023 et 2024 a pu permettre aux investisseurs les moins dépendants du crédit de concrétiser leur projet d’investissement locatif. En effet la hausse des taux des crédits immobiliers a aussi pu refroidir les investisseurs ayant besoin d’un crédit pour acquérir leur bien, voire les obliger tout bonnement à reporter ou annuler leur projet. La fin de l’année 2024, avec les baisses des taux à compter de juin, pourra être l’occasion pour ces investisseurs de réaliser leur investissement immobilier, si toutefois les prix baissent suffisamment, une éventualité à ne pas négliger à l’heure où une chute importante des prix du marché immobilier est vue par certains professionnels comme le seul catalyseur qui permettrait de relancer la machine. Stéphane Fritz, Président du Réseau Guy Hoquet estime qu’il « faudrait une baisse des prix de 20 à 30 % pour relancer le marché ». Les perspectives ne sont pas très optimistes non plus du côté de la Fédération National de l’Immobilier (FNAIM) qui prévoyait pour 2024 une baisse de 10 % du volume de transactions sur l’année avec un marché qui devait se situer autour de 800 000 transactions en 2024. À l’issue du premier semestre 2024, la FNAIM table désormais sur une baisse plus importante encore avec 765 000 à 780 000 transactions en 2024 vs 875 000 en 2023 et 1 150 000 en 2022.

Les SCPI

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont des placements collectifs investis en immobilier qui permettent d’être positionné sur le marché immobilier avec un ticket d’entrée relativement faible (de l’ordre de quelques milliers d’euros), tout en bénéficiant d’une bonne diversification (le détenteur d’une part ne possède pas une partie d’un bien mais une toute petite fraction de l’ensemble du parc immobilier de la SCPI). Le risque est donc lissé. L’investisseur n’a pas à s’occuper de la gestion du bien, confiée à une société de gestion. Il existe deux grands types de SCPI : les SCPI de rendement investies en immobilier de bureaux, commerce, entrepôt de logistiques, etc. qui traditionnellement génèrent des revenus plus attractifs que la seconde catégorie : les SCPI fiscales, des SCPI investies en résidentiel qui permettent de toucher de faibles revenus, mais aussi et surtout, de faire baisser sa facture auprès de l’administration fiscale.

Les parts de SCPI peuvent être acquises à crédit. Mais pour cela, il vous faudra choisir la détention en direct. Il est également possible de détenir ses parts de SCPI via les unités de comptes de son assurance vie pour bénéficier d’un cadre fiscal plus avantageux mais, dans ce cas, le recours au crédit immobilier n’est pas possible. Sachez qu’il existe un marché secondaire qui permet de revendre ses parts mais une certaine décote est à prévoir et les parts de SCPI restent bien moins liquides qu’un investissement en Bourse. Enfin, dernier inconvénient, les SCPI comportent des frais d’entrée ou frais de souscription assez élevés, de l’ordre de 8 % à 12 % (comparables à ceux d’un investissement en direct avec frais de notaire et frais d’agence), qui viendront grever la performance du placement les premières années.

La hausse des taux a eu un retentissement majeur sur le marché immobilier, déjà touché par la pénurie de matières premières et l’empilement des contraintes réglementaires des constructions dans le neuf. L’année 2023 a été compliquée pour les SCPI. Nombre d’entre elles ont enregistré une baisse du prix de leur parts et certaines ont affiché des revenus en baisse. La pierre papier n’a pas résisté à la crise immobilière. Et la situation pourrait perdurer en 2024, le marché immobilier étant toujours en situation critique. Et la baisse des taux devrait très progressivement seulement arranger les choses. Mais les investisseurs les moins averses au risque et/ou ceux qui ne peuvent acheter un bien en direct en raison du coût du crédit pourront choisir de se positionner sur le marché immobilier via certaines SCPI, bien sélectionnées, afin de profiter des prix cassés.

Attention en effet dans ce contexte particulier et morose à bien choisir les SCPI dans lesquelles vous allez investir en vous concentrant sur les meilleures SCPI dont les difficultés sont conjoncturelles et non structurelles. Privilégiez des acteurs connus et reconnus, peu endettés, qui ont su conserver un prix de la part inchangé et réussi à dégager des bénéfices et à servir un dividende aux porteurs de parts en 2023, ce qui sans présager des performances futures sera de bon augure. Les SCPI thématiques ou les SCPI européennes les plus récentes et bien gérées pourront aussi être envisagées.

Attention aussi à prévoir une durée d’investissement rallongée compte tenu du contexte. Mieux vaut avoir un horizon d’investissement de 10 ans ou plus pour mettre les pieds sur ce marché à l’heure actuelle. Il est en effet impossible de savoir précisément quand le marché immobilier reprendra des couleurs. N’oubliez pas non plus que le risque de perte en capital reste bien présent.

Les foncières cotées

Enfin, il est également possible de se positionner sur le marché immobilier grâce à un placement dans les foncières cotées. Les SIIC (Sociétés d’Investissement Immobilier Cotée) et les REIT (Real Estate Investment Trust) sont des placements immobiliers cotés en Bourse, avec tous les avantages en matière de liquidité que cela comporte. Comme pour les SCPI, le ticket d’entrée est bien moins élevé qu’un investissement en direct, la diversification est de mise et l’investisseur n’a aucun souci de gestion. En revanche, les foncières cotées, comme les actions en Bourse, sont plus fortement soumises à la volatilité qu’un placement en direct ou bien via une SCPI. Notez aussi qu’il n’est pas possible de recourir à l’effet de levier du crédit pour ses investissements en foncières cotées.

Les foncières cotées ont engrangé des bénéfices en 2023, et la dynamique se poursuit en 2024, après des années de vache maigre dues à la crise Covid. En France, l’action Unibail Rodamco affiche par exemple une progression de près de 16 % depuis le 1er janvier 2024, et l’action Carmila une progression de plus de 13 % sur la même période allant de janvier à septembre 2024.

Le crowdfunding immobilier

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Autre moyen original de se positionner sur le marché immobilier : le crowdfunding immobilier. Avec le crowdfunding immobilier, les particuliers peuvent, via des plateformes spécialisées, prêter de l’argent à des promoteurs immobiliers, contre rémunération, et participer ainsi au financement d’un programme immobilier. L’investisseur n’est cependant pas propriétaire du bien immobilier financé. Il est créancier du promoteur. Il s’agit donc d’une alternative à l’investissement dans l’immobilier (en direct ou via la pierre-papier) qui présente de nombreux avantages : un ticket d’entrée peu élevé (de l’ordre de 1 000 euros), une grande accessibilité (tout se fait en ligne en quelques minutes), un horizon d’investissement moyen terme (l’investisseur récupère son investissement initial ainsi que les intérêts, le plus souvent, au bout de 18 à 24 mois),  et surtout un rendement annuel moyen proche des 10 %. Incontestablement, le crowdfunding immobilier est un petit investissement qui rapporte. Attention tout de même, ce placement n’est pas garanti en capital. Deux risques majeurs existent : le risque de défaut du promoteur et le risque lié au retard possible. Ainsi, vous n’êtes absolument pas certain jusqu’à l’échéance du placement de récupérer l’intégralité de vos fonds, ni de la durée exacte du placement.

Quels sont les meilleurs placements innovants ?

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Les crypto monnaies

Difficile de parler de placement en 2024 sans évoquer l’investissement en crypto monnaies, ces monnaies virtuelles hyper médiatisées, aux plus-values démentielles, hyper volatiles, qui ont affiché ces dernières années des progressions notables, voire des hausses extraordinaires pour certaines d’entre elles, avant de connaître une chute monumentale et de renouer avec une croissance folle de l’automne 2023 au printemps 2024 avant de consolider. Ainsi, en 2021, le Bitcoin a augmenté de l’ordre de 45 %, quand l’Ethereum affichait lui une hausse de près de 405 %, des cryptos émergentes comme Solana ont même enregistré sur l’année 2021 une performance de 9 050 %. Depuis la fin de l’année 2021, on a assisté à une chute spectaculaire du cours des crypto monnaies mais cette dégringolade n’a évidemment pas signé la fin des crypto monnaies les plus connues, comme le Bitcoin ou l’Ethereum par exemple, qui ont perdu pourtant près de 80 % de leur capitalisation en 2022. Cette correction d’ampleur qui a affolé la cryptosphère et entraîné le retrait de nombreux petits investisseurs a cependant pu pour les profils les moins averses au risque servir de point d’entrée en 2023 à des investissements de long-terme sur les crypto actifs. Et la hausse des cryptos depuis octobre 2023 a montré que le risque paye pour ces investisseurs. En effet, le secteur des cryptos a connu une hausse importante de l’automne 2023 au printemps 2024, avant un reflux des prix qui se maintiennent tout de même sur des niveaux élevés. À titre d’exemple, le Bitcoin reste campé au-dessus des 50 000$, affichant une hausse de plus de 100 % depuis le début de l’année 2024. Alors est-il trop tard pour investir en crypto-monnaies ou faut-il investir en crypto en 2024 ? Selon nous, il n’est pas trop tard pour se positionner sur ce marché, à condition de mettre en place un portefeuille crypto diversifié et d’entrer en DCA.  En effet, le marché crypto, entré en phase de bull run à l’automne 2023 est désormais dans une phase de consolidation et cette pause dans une hausse très forte et très soudaine pourrait bien n’être qu’une pause avant que celui-ci reprenne sa dynamique bullish. Le halving du Bitcoin intervenu en avril 2024 sert d’ordinaire de catalyseur à la hausse de toute la cryptosphère, jusqu’à un an après qu’il ait eu lieu, et cet aspect plaide donc en faveur d’une poursuite de la hausse. Le Bitcoin Rainbow Charts considère que le BTC est actuellement « bradé » et l’index « fear & greed » du Bitcoin est orienté à la peur. Les investisseurs les moins averses au risque pourront donc juger qu’il s’agit du bon moment pour investir. Attention tout de même, les investisseurs tentés devront cependant, compte tenu de la très forte volatilité des monnaies virtuelles, consacrer une toute petite partie seulement de leur capital aux crypto monnaies. Le placement d’une petite partie de son capital dans les crypto actifs pourra être un petit investissement qui rapporte gros. Attention cependant, avant d’investir, mieux vaut aussi savoir où vous mettez les pieds et bien comprendre l’intérêt, le fonctionnement, les atouts et limites de ces actifs, et notamment bien comprendre la technologie blockchain. Le risque de perte en capital est bien présent. Perdre la quasi-totalité des sommes investies est une éventualité à ne pas négliger avec les monnaies virtuelles.

Découvrir aussi notre guide pour 10 crypto monnaies à suivre en 2024

Les NFT

Les autres actifs numériques qui ont fait parler d’eux ces dernières années, ce sont le NFT, ces jetons non fongibles, émis sur une blockchain et échangeables entre deux personnes. Très présent dans le monde de l’art ou du jeu vidéo, ce type d’actif numérique permet de garantir son authenticité. Il peut prendre la forme d’un produit dont seul son possesseur est le propriétaire ou d’un service dont seul son possesseur peut bénéficier.

Les NFT ont connu un très fort engouement et des prix records en 2021. Les singes virtuels du « Bored Ape Yacht Club » qui se sont échangés plusieurs millions de dollars à leur plus haut montrent bien la folie qui s’est emparée du marché des NFT. La chute des cryptos de 2022 s’est accompagnée d’une baisse notable de l’intérêt porté aux NFT et donc de leurs cours. Les images de singe qui s’ennuient se monnayaient en 2023 autour de la centaine de milliers d’euros. Le marché semble avoir retrouvé la raison et retrouvé des niveaux de valorisation plus en adéquation avec ses fondamentaux, ce qui pourrait inciter les investisseurs intéressés à se lancer en 2024, surtout si un cadre réglementaire est enfin dessiné. Ainsi, au printemps 2023, la FDJ soulignait son intérêt pour le métaverse et envisageait d’y lancer des jeux en émettant des NFT, mais la société cotée en Bourse attend que le cadre réglementaire soit précisé.

Lire aussi notre guide Comment investir dans les NFT ?

Le Metaverse

Le Metaverse, univers virtuel symbole du web 3, tend à s’imposer comme une thématique d’investissement majeure. Ce monde parallèle pourrait en effet bouleverser nos loisirs (des concerts y ont déjà lieu) comme notre travail (des entretiens d’embauche et réunions s’y tiennent déjà) et notre façon de consommer (via notamment l’achat de produits virtuels comme les NFT, ou réels instaurant de nouvelles pratiques pour le e-commerce).

Il est possible d’investir sur cette thématique via notamment les crypto monnaies comme par exemple Ethereum dont la blockchain est à la base de nombreuses applications décentralisées sur le Metaverse (Voxels, Axie Infinity, etc.), mais aussi des actions de sociétés cotées qui créent un Metaverse (comme Meta, propriétaire de Facebook et Instagram) ou encore via des sociétés qui émettent des NFT utilisables dans le Metaverse comme Decentraland ou The Sandbox par exemple.

Attention, les investissements sur le metaverse n’ont pour l’instant pas brillé pour leurs performances. Il s’agit d’une thématique d’investissement à long terme, très risqué de par son caractère novateur. Mais ce pari pourrait payer pour ceux qui se sont lancé au bon moment et sur les bons projets.

La prudence est de mise tout de même sur cette thématique qui n’a pas (encore) réussi à percer. Mais les efforts en matière de R&D de nombreux grands groupes comme Microsoft ou Meta sur le sujet nous font penser qu’il est prématuré d’enterrer le metaverse. La révolution viendra-t-elle de la fusion entre métaverse et intelligence générative ? C’est ce sur quoi travaille actuellement les équipes de Reality Labs, la division technologique de Meta. Affaire à suivre.

L’intelligence artificielle

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Chat GPT, l’outil conversationnel sur base d’intelligence artificielle générative a séduit les foules avec plus de 200 millions d’utilisateurs à la fin du premier semestre 2024. Google a lui aussi rejoint la course avec Gemini (ex-Bard) et Baidu a également mis au point son propre robot conversationnel, Ernie Bot. S’il est encore difficile de prévoir à quel point cette technologie transformera nos sociétés, il est certain qu’elle marque un tournant majeur. C’est du moins ce qu’anticipe Microsoft qui a injecté des milliards de dollars dans OpenAI, la société d’intelligence artificielle qui a lancé ChatGPT. Aux États-Unis, on assiste à une véritable ruée sur les petites sociétés cotées liées à l’intelligence artificielle, avec des hausses de plus de 100 % en 2023 pour de petites sociétés à l’instar de Soundhound AI, C3.ai, BigBear.ai. En 2024, c’est au tour des ETF et fonds gérés activement sur la thématique de se multiplier et de voir leurs encours grossir démesurément. Les fonds d’investissement et les institutionnels comme les particuliers souhaitent en effet se positionner sur ce segment d’avenir. Attention au FOMO, la peur de passer à côté d’une opportunité ne doit pas être le moteur de votre investissement. Soyez sélectif sur le stock-picking et attardez-vous sur l’analyse fondamentale du titre. La bulle spéculative sur l’intelligence artificielle pourrait bien éclater en 2024 ou 2025 et si elle permettra d’assainir le secteur et de repartir sur des bases saines, des investisseurs pourraient bien y laisser des plumes.

Les Data Centers

Avec le développement des usages d’Internet, des crypto monnaies, du metaverse, etc. les data centers deviennent eux aussi des thématiques d’investissement qui ont le vent en poupe. Ces infrastructures composées d’ordinateurs et de serveurs qui servent à stocker les données numériques sont de plus en plus nombreux et de plus en plus indispensables.

Il est notamment possible d’investir dans les data center via les actions de sociétés de data center qui gèrent et hébergent les logiciels et le matériel informatique pour stocker des données ou bien via les actions de sociétés immobilières (REIT) qui hébergent ces data centers.

Les fermes verticales

Enfin, autre placement innovant : les fermes verticales et automatisées, situées au plus près des grands centres urbains, qui ont pour vocation de remodeler le modèle agricole pour le rendre plus écologique et plus productif afin de répondre aux défis majeurs de l’humanité concernant l’alimentation.

On peut notamment citer la start-up finlandaise iFarm qui multiplie les levées de fonds avec l’objectif d’exploiter 1 million de mètres carrés de ces métairies d’un nouveau genre d’ici 2026.

Attention, tous ces placements innovants sont à envisager sur le long terme et comportent un niveau de risque élevé. En effet, il s’agit là pour l’essentiel de technologies balbutiantes, qui n’ont pas encore remporté l’adhésion du grand public, et qui présentent une volatilité parfois très importante. Il est donc recommandé de n’investir qu’une toute petite partie de son capital, sur le long terme.

Quel est le meilleur placement pour un senior ?




Comment placer de l’argent qui rapporte mensuellement ?

La population française vieillit, le baby-boom désormais à la retraite cherche à identifier le meilleur placement pour un senior. Cette catégorie de la population qui dispose d’un capital conséquent, de revenus fixes (pension de retraite) sans crainte d’être au chômage et d’un horizon d’investissement relativement court, avec éventuellement des problématiques de transmission-succession, est souvent à la recherche d’un investissement qui rapporte tous les mois pour faire grossir ses revenus. Heureusement, il existe de nombreuses enveloppes et diverses classes d’actifs qui vous permettront de placer de l’argent qui rapporte mensuellement pour arrondir vos fins de mois à la retraite. Alors, pour quel placement après 60 ans opter ? Quel placement d’argent après 80 ans faut-il choisir ? Quel est le meilleur placement lorsque l’on est retraité ? Découvrez nos idées de placements seniors à envisager pour financer sa retraite et préparer en douceur sa succession.

L’assurance vie pour se créer une rente tout en profitant des avantages fiscaux en matière de succession

Sans conteste, l’assurance vie est un placement à privilégier pour préparer sa retraite. Il est donc recommandé d’ouvrir ce type de placement dès le début de sa vie active afin de l’alimenter sur le long terme et profiter de la magie des intérêts capitalisés dont nous vous parlions précédemment. Au fur et à mesure que l’échéance de la retraite approche, il peut être opportun de transférer les sommes détenues en unités de compte, plus risquées, vers le fonds euros, garanti en capital, pour être sûr de retrouver intact son argent lorsque l’on en aura besoin. Notez également que l’assurance vie permet de bénéficier d’avantages fiscaux en matière de succession. Ainsi, le bénéficiaire sera exonéré de droits de succession jusqu’à 152 500 euros (avec une taxation forfaitaire de 20 % au-delà, puis de 31,25 % au-dessus de 700 000 €), à condition toutefois que les versements aient eu lieu avant les 70 ans de l’assuré. Pour les versements sur les contrats ayant eu lieu après les 70 ans de l’assuré, sachez que les intérêts et les plus-values sont entièrement exonérés. En outre, les sommes touchées par le bénéficiaire sont exonérées de droits de succession jusqu’à 30 500 euros.

L’investissement immobilier locatif pour compléter ses revenus mensuels et transmettre en douceur son patrimoine

Les retraités pourront aussi se tourner vers l’investissement immobilier locatif, un placement idéal pour les seniors qui pourront percevoir grâce aux loyers que cela implique une rente mensuelle qui viendra grossir d’autant leur pension de retraite. En outre, ce placement immobilier permettra, avec la mise en place d’un démembrement de la propriété, de préparer sa succession. En transmettant la nue-propriété à leurs héritiers, les seniors qui conservent l’usufruit de leur bien pourront continuer à percevoir des loyers tout en réduisant la part de leur patrimoine concernée par les droits de succession. Les héritiers, au décès des usufruitiers du bien, bénéficieront d’une récupération gratuite du droit d’usufruit et accéderont à la pleine propriété de manière très avantageuse.

L’investissement en Bourse pour se faire plaisir et dynamiser ses placements

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Les seniors les moins averses au risque et passionnés par la Bourse pourront aussi investir sur les marchés actions pour se faire plaisir avec du stock picking actions en direct ou du trading car ils ont le temps nécessaire (et souvent aussi le capital) pour s’adonner à ce genre d’activité.

Les actions peuvent en outre générer un revenu complémentaire. Les aristocrates du dividende américains ou certaines actions, comme TotalEnergies par exemple, peuvent constituer d’excellents placements avec rendement trimestriel.

Découvrir aussi notre sélection des Meilleures actions PEA 2024

La revente de la résidence principale pour toucher une rente viagère

Enfin, les seniors les moins aisés pourront envisager de revendre leur résidence principale pour se positionner sur des placements générant un revenu complémentaire. Si nécessaire, il pourra aussi être judicieux de financer sa retraite en vendant sa résidence principale en viager qui permet de toucher une rente mensuelle tout en permettant de continuer à habiter son bien.

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Quel est le meilleur placement pour un junior ?

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Les jeunes entrant sur le marché du travail peuvent aussi se demander quel est le meilleur placement pour un junior. Un jeune actif dispose le plus souvent de peu de capital, mais d’une forte capacité d’endettement, et surtout d’un horizon d’investissement très long. En tenant compte de ces éléments, les profils junior auront tout intérêt à commencer à se constituer un patrimoine diversifié qui leur permettra de financer toutes les grandes étapes de la vie.

La Bourse pour profiter de l’attractivité de cette classe d’actifs sur le long terme

D’abord, parce que comme nous l’avons vu précédemment les actions représentent la classe d’actifs la plus rémunératrice sur le long terme et compte tenu de l’horizon d’investissement très long terme d’un jeune actif, il est indispensable de se positionner sur les marchés boursiers. Ouvrir un PEA, un compte titres, ou bien se positionner sur les marchés boursiers via les unités de compte d’un contrat d’assurance-vie est un passage obligé, accessible à tous. Pas besoin d’être riche pour investir en Bourse. On peut débuter avec quelques centaines d’euros. Pas besoin non plus d’être incollable sur les marchés boursiers, il est possible d’opter pour un portefeuille type ou pour la gestion pilotée, à un tarif très accessible et avec un encours relativement faible avec les acteurs en ligne. Pourquoi ne pas opter par exemple pour un robo advisor ? Le caractère digital et innovant de ce type de solution fintech est particulièrement adapté aux jeunes. On pourra aussi mettre en place un plan d’investissement en actions fractionnées chez un néo courtier pour investir tous les mois de petites sommes sur quelques ETF bien choisis ou sur ses actions favorites.

Les placements à capital garanti pour sécuriser son patrimoine

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Pas question pour autant de n’investir que sur des placements risqués, surtout si vous êtes très averse au risque. Il est en effet recommandé d’associer à ces placements en actions des placements à capital garanti comme les livrets épargne réglementée (livret A, LDDS, LEP si vous êtes éligible) dont le rendement est relativement attractif, et surtout qui permettent de bénéficier d’une exonération totale de l’impôt sur les plus-values et de prélèvements sociaux. Ils serviront notamment à se créer un fonds d’urgence pour parer à toutes les éventualités. Alimentez-le dès que vous avez pioché dedans. En prenant l’habitude d’épargner régulièrement dès vos premiers revenus, cela ne devrait pas poser de problème. Les livrets épargne réglementée pourront aussi servir à financer tous vos projets de court terme et, pourquoi pas, compte tenu de leur rendement actuel, à conserver des liquidités. Pour les montants importants, investis sur le long terme, on pourra se tourner vers le fonds euros et les unités de compte de l’assurance-vie.

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Le marché immobilier pour mettre un pied sur cet incontournable de la composition d’un patrimoine diversifié

Enfin, nous ne saurions que trop vous recommander de mettre un pied sur le marché immobilier dès que possible. Les SCPI, avec leur ticket d’entrée relativement faible, peuvent être une solution. Attention tout de même, les difficultés actuelles du marché immobilier doivent vous inciter à choisir avec soin ce type de placement et à n’investir que si vous avez un horizon d’investissement suffisamment long, d’une dizaine d’année au moins.

Il sera aussi souvent judicieux de se lancer dans l’achat de la résidence principale plutôt que de louer un bien. Votre poste de dépense pour vous loger servira ainsi à vous constituer un patrimoine immobilier plutôt qu’à enrichir votre bailleur. Les taux encore très élevés des crédits immobiliers peuvent cependant rendre la concrétisation de votre projet immobilier bien plus difficile. Mais la négociation des prix devient plus fréquente. Il pourra même être judicieux en 2024 d’investir dans la pierre après une âpre négociation, avec un crédit sur une longue période, qui pourra être renégocié par la suite.

Quels sont les meilleurs placements pour payer moins d’impôt ?

Le PER

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Le Plan Epargne Retraite (PER), placement spécifiquement destiné à préparer financièrement sa retraite, permet d’investir, comme l’assurance-vie sur deux enveloppes : fonds euros et supports en unités de compte. Il se distingue toutefois de l’assurance-vie de par sa vocation : financer la retraite (la sortie en rentes ou en capital ne peut s’effectuer qu’à la retraite, sauf exceptions), ainsi que par les avantages fiscaux spécifiques qui lui sont liés.

En effet, les versements effectués sur le plan peuvent être déduits de l’impôt sur le revenu (dans la limite d’un certain plafond). Ces sommes seront toutefois taxées à la sortie du plan, lors de la retraite, en faisant un placement particulièrement avantageux pour les personnes qui connaîtront une baisse notable de leurs revenus à la retraite et donc qui réduisent la base imposable au moment de la vie active lorsque le taux marginal d’imposition est le plus élevé pour le faire grossir à la retraite lorsque celui-ci sera moins élevé.

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L’investissement dans la forêt pour diversifier son patrimoine et préparer sa succession

Les groupements fonciers forestiers (GFF) et les groupements forestiers d’investissement (GFI) permettent de diversifier son capital et de bénéficier d’un rendement (rendement sous forme de dividendes de l’ordre de 1 % par an / capitalisation par l’augmentation du prix de la part). Ce type de placement comporte en outre des avantages fiscaux non négligeables. Ainsi, les GFF et GFI permettent de bénéficier de 25 % de réduction d’impôt sur le montant investi, dans la limite de 50 000 € pour un célibataire et 100 000 € pour un couple, et dans la limite du plafonnement des niches fiscales de 10 000 €, avec une durée minimale d’investissement de 5 ans et demi. De plus, ces placements sont totalement exonérés de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Enfin, ces placements donnent droit à 75 % d’abattement sur la base taxable des droits sur la transmission, succession et donation (droits de mutation à titre gratuit DMTG), en contrepartie de gestion durable sur 30 ans du GFF.

Les SOFICA

Il est aussi possible de réduire le montant de son impôt en investissant dans le cinéma par le biais des SOFICA (Sociétés de Financement de l’Industrie Cinématographique et de l’Audiovisuel) qui permet de soutenir le cinéma français et européen tout en réduisant ses impôts de façon non négligeable. D’ailleurs, bien souvent le rendement du placement est négatif et c’est son volet défiscalisant qui en fait un placement avantageux.

Ainsi, la réduction d’impôt peut aller de 36 % jusqu’à 48 % du montant de la souscription, à condition toutefois de conserver ses parts au moins 5 ans. Attention, cette réduction est bien sûr soumise à un plafond. En effet, la réduction fiscale peut s’élever jusqu’à 8 640 € (contre 6 480 € pour la réduction d’impôt à 36 %) dans la limite de 18 000 € et de 25 % du revenu net de l’investisseur, soit une réduction potentielle d’impôt immédiate de 8 640 €. Car, dans le cas des SOFICA, le plafond de droit commun fixé à 10 000 € est relevé à 18 000 €.

Le ticket d’entrée d’une SOFICA oscille autour de 5 000 euros. Elles peuvent être souscrites en numéraire et sous la forme nominative, auprès de votre banque pour certaines ou bien auprès d’autres acteurs comme les conseillers en gestion de patrimoine par exemple.

Quelques questions sur le meilleur placement en 2024 ?

Quels sont les placements qui rapportent le plus ?
Le meilleur placement en termes de performance est l’investissement en Bourse. En effet, les actions constituent la classe d’actifs la plus rémunératrice sur le (très) long terme. Les crypto monnaies ont affiché ces dernières années des rendements démentiels mais leur volatilité en font un actif très risqué. De plus, elles sont relativement récentes et leur historique de performance est de ce fait très restreint.

Où placer son argent sans risques ?
Pour placer son argent sans risque, il faut se tourner vers des placements à capital garanti qui permettent de retrouver les sommes épargnées sans risque de moins-value. On peut notamment citer les placements de l’épargne réglementée que sont le livret A, le LDDS, mais aussi les livrets bancaires, les comptes à terme, ou encore le fonds euros de l’assurance-vie.

Où placer son argent si son livret A est plein ?
Il est possible si l’on veut continuer à épargner sur des placements à capital garanti d’opter pour le LDDS ou bien pour un livret bancaire classique ou encore le fonds euros d’une assurance vie. Toutefois, nous vous rappelons que le livret A doit servir uniquement à se constituer un fonds d’urgence et financer ses projets de court terme. S’il est rempli, peut-être serait-il temps d’aller chercher du côté de placements plus risqués mais aussi plus rémunérateurs comme les investissements en Bourse ou en immobilier.

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